Hirondelle de fenêtre
Description
Mâle et femelle : longueur 13,5 à 15 cm ; dessus noir-bleuté. Dessous et flancs blanc pur, ainsi que le croupion. Pattes emplumées de blanc, visibles lorsqu'elle est posée au sol. Queue échancrée.
Habitat
Niche en colonie dans les milieux urbains, ou dans les bourgs, (mais aussi en montagne sur des parois rocheuses), construisant son nid sphérique sous un avant toit, une corniche, un balcon, ou plus rarement, sous une fenêtre (d'où son nom).
Reproduction
Entre avril et septembre, de 2 à 3 pontes, composées de 3 à 5 œufs. 14 jours d'incubation ; les petits quitteront le nid 3 semaines plus tard.
Régime alimentaire
Insectes volants, qu'elle chasse en vol, à toute hauteur.
Répartition géographique
Espèce migratrice ; présente en France de mars-avril à fin septembre.
Présente partout en France jusqu'à 2000 m d'altitude.
Présente également sur une bonne partie de l'Europe et jusqu'au continent asiatique.
Statut
Depuis les années 1990, les plus grosses populations d'hirondelles Européennes ont chuté de plus de 21 %, ce qui a amené Bird Life International à classer cette espèce « en déclin ».
Les menaces pour les Hirondelles de fenêtre :
- Épandage des produits chimiques, insecticides notamment, entraînant une disparition des ressources alimentaires de l'espèce.
- Conditions difficiles dans leurs zones d'hivernage ; raréfaction des zones humides et sources de nourriture du fait de sécheresses, et par la même occasion des matériaux pour la construction des nids.
- Destruction des nids, lors de travaux sur les bâtiments, par soucis de propreté des façades ou par d'autres animaux (lérot).
Protection juridique
Par la loi du 10 juillet 1976, art. L411-1 et suivants, du code de l'environnement, les hirondelles bénéficient d'un statut de protection. Aussi, est-il interdit de détruire ou de porter atteinte aux hirondelles, ainsi qu'à leurs nids ou à leurs couvées, sous peine de poursuites judiciaires, entraînant des peines pouvant aller jusqu'à 15000 € d'amende et un an d'emprisonnement.
Hirondelle rustique
Description
mâle et femelle : dessus noir aux reflets bleu métallique. Le dessous et les flancs sont blancs ; le front et la gorge rouge brique. Sa queue est prolongée par 2 filets pouvant mesurer jusqu'à 6,5 cm (cf photo ci-dessus). Ces filets sont particulièrement visibles chez le mâle adulte. (ils sont constitués pas des plumes extérieures de la queue, dont la longueur est bien supérieure aux autres "rectrices").
Habitat
Fréquentant principalement les milieux ruraux, elle construit son nid à l’intérieur des bâtiments agricoles, granges, hangars... Constitué de boue et de salive, de brindilles, parfois de crin, le nid a une forme de coupelle ouverte.
Reproduction
Entre avril et août, de 2 à 3 pontes, composées de 3 à 6 œufs. 14 jours d'incubation ; les petits quitteront le nid 3 semaines plus tard.
Régime alimentaire
Insectes volants qu'elle chasse en vol parfois très près du sol.
Répartition géographique
Espèce migratrice, présente partout en France, de la mi-mars à septembre, mais évite les zones de haute montagne. Présente également sur la quasi-totalité de l’Europe et de l’Asie, ainsi qu’en Amérique du nord.
Statut
Entre 1970 et 1990, on a constaté un déclin, puis ce phénomène a ralenti entre 1990 et 2000. En France, on estime que les populations d'Hirondelle rustique ont diminué de 34 % depuis 1989.
Les menaces pour les Hirondelles rustiques
- Épandage des produits chimiques, insecticides notamment, entraînant une disparition des ressources alimentaires de l'espèce.
- Conditions difficiles dans leurs zones d'hivernage ; raréfaction des zones humides et sources de nourriture du fait de sécheresses, et par la même occasion des matériaux pour la construction des nids.
- Disparition ou fermeture des granges, ou bâtiments ruraux, limitant l'installation des colonies.
Protection juridique
Par la loi du 10 juillet 1976, art. L411-1 et suivants, du code de l'environnement, les hirondelles rustiques, tout comme celles de fenêtre, bénéficient d'un statut de protection. Aussi, est-il interdit par la loi de détruire ou de porter atteinte aux hirondelles, ainsi qu'à leurs nids ou à leurs couvées, sous peine de poursuites judiciaires, entraînant des peines pouvant aller jusqu'à 15000 € d'amende et un an d'emprisonnement.