Une première : Rappelez-vous, il y a un an, l’édito du précédent EPOPS se terminait par la phrase suivante « Nous saurons dans quelques temps si cette nouvelle formule a rencontré un franc succès. ».Et bien, je vous confirme que le succès n’a pas du tout été au rendez-vous. Les recettes liées à la vente du numéro 93 d’EPOPS ont été très loin de couvrir les 3.500,00 € de dépenses que la LPO Limousin a engagées pour son impression papier.
Comme il n’était pas question pour nous d’abandonner la parution de la revue des naturalistes du Limousin, nous avons juste décidé de modifier son mode de diffusion. Ainsi ce numéro d’EPOPS sera le premier à être dématérialisé. Certaines études montrent que, par rapport à la lecture sur écran, la manipulation d’un livre apporte des informations sensorielles et motrices plus riches qui favorisent la compréhension et la mémorisation de ce qui est lu. Certes, mais la diffusion numérique permet une diffusion plus large et nettement moins coûteuse, et nombre d’entre vous allaient recevoir pour la première fois cette revue. Malgré qu’elle se fasse sur écran, je ne doute pas une seconde que sa lecture retiendra toute votre attention. Elle vous transportera notamment vers des contrées de l’ouest de la Haute-Vienne, et si vous avez envie de découvrir (ou redécouvrir) d’autres espaces et espèces de notre belle région limousine vous pouvez consulter sur notre site internet limousin-lpo.fr dans la rubrique publication pratiquement tous les EPOPS publiés au cours de ces 20 dernières années.
Si vous souhaitez écrire un article sur une espèce particulière, ou sur un site que vous connaissez bien, ou bien si vous souhaitez juste partager une observation naturaliste « inhabituelle », n’hésitez pas à contacter la LPO Limousin qui vous mettra en relation avec les personnes qui composent « le groupe Revue Epops » : Gaëlle Caublot, Jean-Pierre Gayaud, Patrick Labidoire, Xavier Millon et Anthony Virondeau.
Je vous souhaite une très bonne lecture.
Philippe Hubert
Dans l'édito de l'EPOPS « spécial 40 ans », paru début 2017, j'écrivais qu'avec le passage en Délégation Territoriale LPO Limousin, il n’y avait pas de raison pour que la
revue des naturalistes du Limousin créée par la SEPOL n'existât plus, si les bénévoles continuaient à s'en occuper. La preuve en est avec ce nouveau numéro que vous avez devant les yeux. Les bénévoles qui ont donné de leur temps pour le réaliser sont Frédéric Dupuy, Patrick Labidoire et Jean-Pierre Gayaud, aidés par Anthony Virondeau. Je tiens à les remercier vivement sans oublier ceux qui ont pris leur plus belle plume. Pierre Marthon nous a fait le compte-rendu du Comité d'Homologation Régional pour l'année 2016, Robin Petit, Gérard Nonique-Desvergnes et Olivia Villa nous font un point complet sur les Pies grièches grises du le plateau de Millevaches, une des espèces les plus en déclin de notre région.
Il y a tout de même une chose importante qui a changé et que nous subissons, qui est complètement indépendante de l'évolution de notre structure. L'Etat et l'ancienne Région Limousin finançaient grandement la parution de notre revue, ce qui nous permettait d'éditer (plus ou moins régulièrement) plusieurs numéros par an. Pour compléter ces financements, nous avions mis en place un abonnement annuel modique. Il y a deux ans il nous a été signifié que les publications « papier »ne seraient plus finançables. Plutôt que de tout abandonner, nous avons décidé de ne publier qu'un seul numéro par an dont le tirage coûte 3.500 € (frais d'impression et d'envoi) en espérant que vous soyez nombreux à supporter cette publication, fruit de notre engagement associatif. Nous saurons dans quelques temps si cette nouvelle formule a rencontré un franc succès.
Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une très bonne lecture.
Philippe Hubert
Comme vous l’avez constaté cet unique « petit » EPOPS de l’année 2017 se sera fait attendre (L’EPOPS spécial 40 ans paru en Janvier dernier étant considéré comme une édition spéciale) mais j’ai pour une fois envie d’en partager la responsabilité avec le reste du conseil d’administration, en effet notre situation financière ne nous permettant pas de nous « égarer » nous avons repoussé au maximum cette édition. Le sous titre de cet exemplaire pourrait être : « Les Piafs pas ordinaires » ! En effet trois articles principaux dont deux consacrés à nos amis les moineaux. L’un au Moineau friquet par un collectif d’étudiant BTSA Gestion et Protection de la Nature (GPN) du Lycée Agricole de Neuvic, l’autre au Moineau soulcie par un de nos jeunes prodiges (Avenir de l’ornithologie limousine) Louis Ton.
Le troisième article est une note très documentée sur des espèces migratrices présentes en limousin durant l’hiver 2014/2015 par Robin Petit. Je vous propose également mon « Mea Culpa » avec deux erratum : L’un concernant l’article d’Etienne Dupoux (Analyse des données de la station STOC-capture du marais du Chézeau à Leyrat (23) période 2004-2012) dans l’EPOPS 90/2-2016. L’autre concerne le Sommaire en page 2 de l’EPOPS 91/1-2017 (Spécial 40 ans)
Votre actuel rédacteur toujours un peu débordé irait même jusqu’à proposer une année « blanche » pour laquelle nous vous offririons l’abonnement à EPOPS pour 2017 !
Comme je vous le dis presque à chaque laborieuse édition d’un nouveau numéro : l’essentiel c’est d’avoir quelque chose d’intéressant à vous apporter et je pense que c’est le cas encore pour ce n° 90 enfin entre vos mains. De l’ornithologie, mais aussi de la botanique, de l’entomologie et de la mammalogie, justifiant si cela est encore nécessaire le sous-titre de Revue des Naturalistes du Limousin.
Dans ce numéro :
Rapports : Le 7ème rapport du CHR limousin, montrant la belle efficacité de cette équipe d’experts qui fait toujours avancer la connaissance.
Le suivi 2014 du Faucon pèlerin en Limousin, régulier bilan de cette espèce constante, mais néanmoins fragile.
Articles : Une très complète analyse des données de la station STOC-Capture du marais du Chézeau en Creuse.
Une très documentée synthèse sur la flore des lichens et champignons lichénicoles du Limousin.
Un article au titre énigmatique : Connaître et reconnaître les Diables du Limousin qui nous fait découvrir ou mieux connaître un insecte finalement assez sympa.
Et le bilan d’un travail d’une stagiaire du GMHL sur l’arrivée du plus gros rongeur d’Europe en Limousin en l’occurrence le Castor.
N’oublions pas le Lu pour vous de notre ami Anthony qui distille pour nous, ce qu’il faut lire !
Bonne lecture à vous tous.
Coucou, me revoilou, Eh oui, le Conseil d’Administration qui a suivi notre dernière Assemblée Générale qui s’est tenue à Saint-Loup, commune proche du célèbre Étang des Landes en Creuse, m’a élu pour un nouveau mandat. Si ma première présidence (2009 à 2012) est arrivée dans un contexte plutôt serein, celle-ci est arrivée dans un contexte plutôt agité compte tenu que l’année dernière un événement extérieur à la SEPOL est venu perturber très fortement notre fonctionnement quotidien. Alors que depuis plus de 20 ans la SEPOL utilisait gracieusement un outil informatique pour la saisie des données naturalistes (FNAT/WNAT), l’arrivée sur notre territoire d’un nouvel outil (Faune Limousin) a fait littéralement éclater notre Conseil d’Administration. Je ne souhaite pas reprendre l’histoire ici, mais la conséquence a été que près de la moitié des administrateurs ont démissionné. Parmi les restants, personne ne voulait reprendre le flambeau assumé jusque là par Stéphane Morelon qui a su gérer cette crise de façon très démocratique et impartiale, malgré des implications personnelles fortes pour lui.
Voyant que la situation restait bloquée, et les conséquences que cela pouvaient entraîner pour la SEPOL, j’ai fini par annoncer que je me présenterais pour prendre la suite de Stéphane, démissionnaire.
Entre temps de nouvelles personnes se sont déclarées pour rentrer au CA ce qui a permis de constituer une nouvelle équipe qui s’est avérée depuis très efficace.
Ainsi sans l’arrivée de Faune Limousin, je ne serais sans doute pas président actuellement, d’autant plus que connaissant déjà ce que cela implique d’assumer ce poste, je savais qu’il y aurait en plus deux bases de données (payantes) à gérer au lieu d’une(gratuite), qu’il y avait un déménagement en préparation (voir l’édito du dernier numéro de notre feuille de liaison pour plus de détails) et que pour couronner le tout la nouvelle organisation administrative des régions allait avoir des conséquences sur l’avenir de notre association.
Justement, parlons-en de notre avenir. Si l’on veut pérenniser les postes de nos salariés (actuellement 4 CDI et 1 CDD), qui oeuvrent quotidiennement à l’étude et à la protection des oiseaux, il faut trouver sans cesse des financements.
Or une source importante de nos financements provenait de la Région Limousin. Maintenant que la nouvelle grande région Aquitaine-Limousin-Poitou Charente existe, comment devons-nous nous y adapter ? Nous sommes en pleine phase de réflexion avec le GMHL (Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin) et la SLO (Société Limousine d’Odonatologie) et plusieurs choix s’offrent à nous :
- Ne rien faire,
- Se regrouper avec d’autres associations naturalistes du Limousin notamment le GMHL et la SLO qui partagent avec l’association Tour d’Images nos nouveaux locaux à Aixe/Vienne.
- Se regrouper avec d’autres associations naturalistes de la nouvelle grande région au sein du réseau LPO (avec ou sans le GMHL, et/ou la SLO etc.). Nous participons depuis le début de l’année à des réunions avec les associations LPO d’Aquitaine, du Limousin et de Poitou Charente dont la LPO France qui a son siège social en Charente Maritime, afin de trouver une organisation au sein de la nouvelle grande région.
- Regrouper nos demandes de financements auprès de la nouvelle grande région avec d’autres associations naturalistes d’Aquitaine et du Poitou Charente via nos fédérations respectives membres du réseau France Nature Environnement. Cette proposition nous a été faite récemment par notre fédération Limousin Nature Environnement (L.N.E.).
Chacune des directions possibles a ses avantages et ses inconvénients sur le plan juridique, fiscal, social,communication… et sans doute des conséquences que nous ne pouvons totalement maîtriser. Je ne vais pas les développer ici, car c’est un exercice très long et difficile à faire par écrit. En outre cette complexité est renforcée parle fait que chaque ancienne région a des organisations très différentes au niveau de ses associations naturalistes. Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de nos réflexions. Si vous souhaitez nous faire partager votre avis sur ce sujet, n’hésitez surtout pas à nous le communiquer. De toute façon au final c’est tous ensemble que nous déciderons de notre avenir lors de la prochaine Assemblée Générale qui se déroulera en Haute-Vienne.
En attendant ces grandes décisions, je vous laisse à la lecture de ce nouvel EPOPS. Sa parution a été un peu tardive et pour nous faire pardonner ce retard nous proposerons un tarif réduit avec le prochain appel à cotisation pour celles et ceux qui le souhaiteront.
Vous allez vous dire : « pas trop tôt pour le 89 » mais tant pis, j’assume encore une fois le décalage. J’ai envie de dire que l’essentiel c’est d’avoir quelque chose à proposer. Je vous propose donc enfin ce nouvel EPOPS. Avant d’en venir au sommaire, j’aimerais vous faire part mon point de vu sur notre avenir ; celui de la SEPOL et plus généralement du monde naturaliste limousin.
De nombreux événements important ce sont déroulés durant cette année 2015 :
• Forte tension au sujet du virage à prendre en matière de gestion informatique des données.
• Gros soucis de santé de notre directeur Jérôme Roger qui l’on contraint à une absence de plusieurs mois que nous avons réussi à compenser par deux CDD signés avec Franck Tabourry et Nicolas Lagarde.
• Une sérieuse réflexion menée par l’ensemble des équipes de la Maison de la Nature au sujet des locaux que nous occupons au cœur du vieux Limoges, pour lesquels la Mairie nous proposait de nouveau la signature d’un bail emphytéotique que nous avons avec eux réussi a convertir en bail simple, qui nous a conduit à réfléchir sur l’idée d’une recherche de locaux plus fonctionnels et plus « lisibles » par le public. Ils ont amené autour d’une table courant Juillet un groupe de naturaliste pour réfléchir aux solutions à trouver pour être plus efficaces et plus forts face aux perspectives imminentes qui se profilent avec l’agrandissement des régions françaises.
« Mais ou veut-il en venir ? » vous dites vous !
Et bien voilà :Les tensions annoncées plus haut ont hélas assez naturellement conduit un certain nombre d’administrateurs de la SEPOL à ne pas vouloir continuer l’aventure, et je souhaite personnellement croire que leur décision est plutôt le résultat d’une certaine lassitude, bien légitime au vu de l’énergie qu’ils ont mise au service de l’association depuis fort longtemps pour la plupart d’antre eux.
La décision douloureuse de changer de logiciel informatique de gestion des données a quant à elle suscité un nouvel intérêt pour la SEPOL de la part de quelques adhérents plus discrets jusqu’à présent La corrélation : Besoins de nouveaux locaux / Nécessité de s’unir pour plus de force et de représentativité face à la nouvelle région, a entraîné nombre d’entre nous vers l’idée d’une grande association pluridisciplinaire dans une nouvelle Maison de la Nature, peut-être plutôt à Limoges mais pourquoi pas ailleurs dans un premier temps.
Bref, tout cela pour vous dire que je compte sur vous pour être nombreux à nous proposer vos compétences même « petites » lors de notre AG proche pour aider la SEPOL à devenir sans doute autre chose durant l’année 2016 qui s’annonce fertile en changements. Venons en maintenant au sommaire : sommaire mais de qualité !! Rapport : Le 6ème rapport du CHR Limousin jamais lassant, un intéressant compte rendu de deux salariés du CEN Limousin sur une forme originale d’étude de la colonie de hérons de l’étang des Landes. Articles : un très pointu article sur le Sonneur à ventre jaune en Limousin par une stagiaire accueilli ressemant par le GMHL et une première étude, qui demande à être poursuivie, sur les colonies de Moineaux friquet en Haute Corrèze par un groupe d’étudiants en GPN de Neuvic.
Quelques Brèves et l’habituel Lu pour vous d’Anthony Virondeau toujours pertinent.
Bonne lecture à vous tous.
Je m’octroie une parenthèse dans cet édito. J’entends souvent dire que si l’on se nommait autrement, on gagnerait trois fois plus d’adhérent. C’est possible, et probablement efficace en termes de représentativité mais ma réflexion est que : moi, en tant que naturaliste Limousin, je souhaite une belle biodiversité. Et oui, je trouve bizarre que cette cause évidente pour la richesse de la nature ne s’applique pas dans le domaine associatif, et que l’absorption systématique des associations locales par une entité nationale semble normale. Pour être plus fort me direz vous, il faut se regrouper dans un consortium associatif… Un truc comme une fédération qui regrouperait les associations et qui centraliserait les efforts pour la protection de notre nature et qui aurait une représentativité nationale. Pas bête…Tiens ça me rappelle quelque chose…mais bon, je fais l’édito du EPOPS 88 et je me lance sur des sujets délicats qui me font penser à certains partis politiques. Et oui, le milieu associatif et la protection de la nature ont des côtés un peu obscurs...Mais il ne faut pas se décourager ! Le combat continue. Et toutes les énergies seront utiles face à l’évolution des régions qui de toute évidence va imposer aux associations de grands changements. Dans cet édito, je souhaitais rendre hommage à la SEPOL, en tant qu’association du Limousin, dédiée aux oiseaux, à leurs connaissances, à leur protection. Je souhaite rendre hommage à ses adhérents présents, passés et futurs…Faire un clin d’oeil à une personne en particulier qui, par son travail informatique local (et oui ni en Amérique, ni en Suisse,…! Le vrai circuit court quoi…!) pendant de très longues années a oeuvré dans le collectif sépolien pour faire rentrer la SEPOL dans une autre dimension. Merci à Pascal Boulesteix, alias « Boul » d’avoir fait le boulot pour que les oiseaux et informatique fassent bon ménage ! Allez, dans l’immédiat, lisons un peu de nature à travers ces articles locaux qui restent une vraie petite bouffée d’oxygène. Olivier SCHILTZ Concernant l’hommage d’Olivier à Boul, je voudrais faire part de la tristesse que j’éprouve en constatant que trop souvent les adultes redeviennent soudain des gosses dans une cours d’école, qui ne savent même plus pourquoi ils se disputent et qui continuent, au lieu de se dire qu’ils ont tous « grandi » grâce à leur passion commune qui devrait les unir plutôt que les séparer. Je souhaite donc avec force que tous les absents d’aujourd’hui redeviennent ensemble les présents de demain dans la lutte pour la protection des oiseaux. J’espère de tout coeur que tous ceux ou celles qui se sentent visés par mon message feront preuve de l’intelligence que je leur accorde à tous pour gommer une bonne fois pour toutes ces rancoeurs stériles. Permettez moi quand même (pour enfin positiver) de vous donner un aperçu de cet epops 88 / 2014, comme d’ab paraissant en 2015 !! Tout d’abord les Rapports : avec le régulier CHR limousin et cette fois ci l’intéressant conte rendu de la sortie naturaliste interdisciplinaire qui avait eu lieu au printemps 2013 sur le site « polémique » de Redonat en Corrèze, quatre Articles courts mais très diversifiés : coquillages, coccinelles, plantes, oiseaux, une rubrique “Enquêtes” avec résultats ou protocole, une sympathique brève par la non moins sympathique adhérente Annie Pyravelle et Anthony lis toujours pour nous.
Je tiens tout d’abord à vous remercier chers les lecteurs pour votre extrême patience, en effet ce premier EPOPS 2014 (puisque le précédent reçu début 2014 était en fait le dernier de 2013 !) arrive « un peu » tard ! Mais vous l’avez sûrement remarqué, je suis un peu décalé dans le temps ! Grande nouveauté avec le « tout couleur » qui va nous permettre d’encore mieux profi ter de tous nos artistes photographes limousins, comme vous l’avez constaté en couverture avec un de nos oiseaux les plus coloré et de plus en plus présents en dans notre région, j’ai nommé le magnifi que Guêpier d’Europe, superbement capté sur un des sites de nidifi cation corrézien par un homme du cru : Pascal Eymard. (Nous vous présenterons j’espère bientôt un article détaillé de la répartition régionale de cette espèce). Vous trouverez entre autre une nouvelle rubrique que j’ai intitulée : Lu pour vous ou nous vous proposerons, selon ces disponibilités, avec Anthony Virondeau de beaux ouvrages naturalistes à découvrir. Enfi n un nouvel auteur dans les Brèves d’adhérents : Raphaël Giguet. Le 4ème rapport du CHR limousin toujours très édifi ant. Trois très intéressants Articles : L’un sur un bilan quasiment exostif des Mousses rencontrées lors de la grande sortie naturaliste sur le site de Redenat en Corrèze au printemps 2013 par une spécialiste : Isabelle Charissout, l’autre sur la Bergeronnette printanière de notre ami Collin Lambert et le troisième sur nos « coquillages » d’eau douce par l’éminent David Naudon. Une petite Brève du Web par notre non moins éminente Brigitte Petit. Bref encore un « petit » EPOPS, mais en matière de lecture je vais maintenant passer la parole à quelques uns de nos administrateurs corréziens qui bien mieux que moi vont vos parler du succès bien mérité de notre nouvel Atlas.
Enfin EPOPS 86 ! Plutôt petit lui aussi mais vous allez le découvrir, chargé d’émotions et de bons souvenirs.
Tout d’abord je me permets de vous redemander l’indulgence que j’avais sollicitée auprès de vous dans le numéro 85, car je n’ai pas encore vraiment trouvé mon rythme de croisière pour une réalisation sereine et efficace de notre importante revue. Heureusement, Olivier reste vigilant et me « booste » régulièrement. Ce nouveau numéro sera à classer dans la rubrique émotion et souvenirs. En effet, l’article principal de ces pages est une sorte d’hommage à notre amie Annick Doucelin qui nous a quitté voici déjà plus d’une année pour d’autre contrées riches en oiseaux, avec souhaitons-le, une nature moins en danger que sur notre terre ! Difficile de ne rien oublier si l’on veut parler d’Annick et de son engagement parmi les naturalistes du Limousin durant les quarante dernières années. Elle a vu grandir la SEPOL comme une de ses élèves et ne fut pas la dernière à déceler les futurs ornithos parmi la pépinière de jeunes qui ont défilé au sein de notre association. Sous leurs airs parfois un peu trop sérieux et austères, elle et Christian ont toujours su donner leur chance aux petits nouveaux avides de découvrir le monde des oiseaux. Il nous a semblé intéressant pour la remercier de tous ses « services rendus» de faire le bilan, probablement non exhaustif, des données ornithos qu’Annick et Christian nous ont fournies durant toutes ces années. Ce n’est d’ailleurs pas tout à fait un bilan puisque Christian continue d’envoyer régulièrement ses données lors de ses sorties nature. Olivier s’est, avec beaucoup d’enthousiasme, chargé de solliciter plusieurs d’entre nous (innombrables naturalistes limousins ou pas ! ayant côtoyé les « Doudous ») afin de rédiger cette mini centrale, chacun à sa façon, pour nous donner ainsi l’aperçu de l’important travail de collecte qu’ils ont accompli. Vous trouverez également une intéressante rétrospective de 10 années de STOC EPS en Limousin réalisée par un de nos salariés : Mathieu André. Nous vous proposons aussi une belle étude de la Pie-grèche grise sur un secteur creusois, menée par deux de nos adhérents : Colin Lambert et Etienne Dupoux. Ouverture sur d’autres disciplines naturalistes avec une petite enquête sur les coccinelles proposée par Vincent Nicolas. Une petite brève du net par notre amie Brigitte Petit. J’ai alimenté encore cette fois (mais c’est la dernière) la rubrique Brèves d’adhérents et je prends le risque de vous joindre mon adresse mail pour que vous m’envoyez tous vos articles timidement cachés dans vos carnets, dès demain !! (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). Pour terminer, je vous invite vivement à vous rendre s’il n’est pas trop tard à l’heure ou vous recevrez cette revue, à la BFM de Limoges où a lieu jusqu’au 18 janvier l’exposition : Oiseaux du Limousin, un siècle d’ornithologie, où vous vous trouverez notre nouvel Atlas des oiseaux nicheurs et hivernant en Limousin, juste né… Bonne lecture et bonne année nouvelle !
Dans mon premier édito du numéro 76 d’EPOPS, j’évoquais 3 projets que je souhaitais réaliser : - La création d’un Comité d’Homologation Régional : celui-ci a vu le jour au cours de l’année 2009 et grâce à tous les ornithologues qui transmettent leurs fiches d’observation l’équipe du CHR (sous l’impulsion de Pierre Marthon et Antony Virondeau) va prochainement sortir son 3ème rapport. D’ailleurs en attendant le rapport 2011 vous allez pouvoir lire celui de 2010 dans ce numéro d’EPOPS. - Rediscuter de la question «la SEPOL doit-elle devenir une délégation régionale LPO ?» : je souhaitais relancer ce débat car je pense que l’avenir et l’intérêt de l’ornithologie limousine passe par une évolution vers une association régionale LPO. Pour cela je voulais attendre la parution de l’atlas, mais comme celui-ci prend du retard et surtout qu’il y a eu le 13 mai dernier la transformation du groupe LPO Corrèze en association LPO, nous avons fait un Conseil d’Administration exceptionnel pour aborder ce sujet. Pour diverses raisons, la majorité des membres du C.A. ne semble pas prête encore à franchir le pas, mais je dirais que cela est secondaire car, en tant qu’association locale LPO, la LPO Corrèze est l’unique représentant de la LPO dans le département. En l’état actuel, il ne pourrait exister une LPO Limousin et une LPO Corrèze que s’il y avait une modification des statuts de cette dernière. Je ne pense pas que cette jeune association veuille déjà changer ses statuts, à moins que… Une autre possibilité serait peut-être la création de 3 associations LPO départementales regroupées en une association régionale, mais même si cela devait se faire, il y a de l’eau à passer sous les ponts. Des rumeurs sur la constitution d’un groupe LPO Haute-Vienne ont circulé à la SEPOL, mais elles nous ont été démenties par la LPO nationale. Ce n’est donc pas pour demain que la SEPOL changera de nom.
Lorsque l’on fête un anniversaire, il arrive souvent au cours de la soirée qu’un diaporama retraçant la vie de la personne soit montré aux invités, et tout à couples souvenirs ressurgissent…
• 1re photo : Début des années 1990, bien avant la naissance, imaginez au 11 de la rue Jauvion une réunion tardive du bureau de Limousin Nature Environnement, sous la présidence de Jacques Lamaud, qui nous répétait que le Limousin faisait partie des 2 régions de France qui n’avaient pas de Conservatoire et qu’il fallait absolument remédier à cela. Jacques a tout fait pour que ce projet aboutisse, aidé en cela par Philippe Barry qui en deviendra le premier directeur.
• 2e photo : 1992, il y a beaucoup de monde, des toasts et des boissons circulent, il y a les discours des personnalités ; nous sommes au CRDP du Limousin et c’est la naissance officielle du Conservatoire.
• 3e photo : Un bâtiment abandonné, prèsd’une petite rivière. Nous sommes en 1993, le Conservatoire vient d’acquérir son premier site, le Moulin du Cher sur la commune de Sarran en Corrèze. Les Murins à oreilles échancrées et les Grands Rhinolophes vont pouvoir continuer à s’y reproduire grâce à la restauration de la toiture.
• 4e photo : Le nombre de sites à gérer augmente, l’équipe salariée s’étoffe. Les locaux deviennent trop petits. Nous sommes en 1998, et je me souviens d’une petite balade à vélo, pour aller visiter une maison dans le village du Theil sur la commune de Saint-Gence, qui deviendra le nouveau siège social du Conservatoire.
• 5e photo : En tant que trésorier de la structure durant quelques années (de 1996 à 2000 si ma mémoirene me fait pas défaut) je me rappelle de nos réunions de bureau et de Conseil d’Administration durant lesquelles le financement de l’Etang des Landes revenait souvent à l’ordre du jour, et de toutes les possibilités qui ont été imaginées pour acquérir ce site remarquable dont la SEPOL a fait découvrir aux
naturalistes limousins la richesse, pas uniquement ornithologique, de ce lieu. C’est au moment du départ de Philippe Barry en 2000, remplacé par Pierre Séliquer, que j’ai quitté mon poste d’administrateur. Même si je n’ai plus de photos à vous montrer, je m’intéresse toujours à ce qui se passe au CEN Limousin, aussi bien en tant qu’individu, qu’en tant que Président de la SEPOL, adhérente au Conservatoire, et je suis toujours satisfait quand je vois année après année que le Conservatoire poursuit sa croissance et que le nombre de sites dont il a la responsabilité continue de progresser. D’ailleurs la SEPOL participe un peu à cette évolution en travaillant en collaboration réciproque avec le CEN sur de nombreux dossiers (ZPS de la Dordogne, études avifaunistiques sur plusieurs de ses sites, participation à des manifestations communes etc …). Bien sûr il y aurait toujours des
choses à améliorer, ou de nouveaux projets à mettre en place, et pour cela il suffirait de prendre un peu plus de temps pour se rencontrer. A l’heure où l’urbanisation galopante consomme 82.000 hectares de terres par an, la maîtrise foncière devient un enjeu primordial, et pour moi les Conservatoires ont un rôle essentiel à jouer pour la protection de la Nature. Vous aller découvrir tout au long de ces pages différents articles sur ce que fait le Conservatoire dans notre région, et vous trouverez ainsi de nombreuses raisons pour soutenir son action.
20 ans c’est un bel âge, avec tout l’avenir devant soi.
Bon anniversaire au CEN Limousin.
L’atlas n’est pas un long fleuve tranquille Je ne vais pas vous détailler dans cet éditorial toutes les discussions que nous avons eu en Conseil d’Administration, toutes celles avec les éditeurs, toutes les rencontres avec nos financeurs, tous les projets de budgets que nous avons établis pour faire avancer ce projet ambitieux, qui sera bien plus qu’un simple atlas, car outre l’inventaire des oiseaux nicheurs, il traitera également des espèces hivernantes et migratrices, de leur évolution au cours des 30 dernières années etc… Il reste encore de nombreux points à régler, mais à l’heure où j’écris cet éditorial voilà où nous en sommes : - après avoir longtemps hésité entre les 2 principaux éditeurs nationaux d’ouvrages naturalistes (Delachaux et Niestlé, et Biotope), nous avons choisi Biotope qui nous a fait une dernière proposition de devis qui conciliait à la fois le risque financier pour la SEPOL et le prix de vente public du livre qui sera, nous le souhaitons, de 39,90 €. - Nos principaux financeurs (l’Etat et la Région) nous ont assuré de leur soutien. Nous attendons les réponses des 3 Conseils Généraux (Creuse, Corrèze et Haute-Vienne), ainsi que de la Fondation Nature et Découverte. Certes le budget de l’atlas n’est pas complètement bouclé, mais nous avons bon espoir d’y arriver. L’objectif est que le livre paraisse pour l’assemblée générale qui aura lieu fin 2012. Compte tenu du temps pour la relecture et des délais de l’éditeur pour la réalisation de l’ouvrage, il faut absolument, mesdames et messieurs les rédacteurs, que toutes les monographies soient écrites avant le 31 décembre 2011. Beaucoup sont déjà réalisées et consultables sur https://wiki.sepol.asso.fr/ , mais il en reste encore à faire, alors ne soyez pas celle ou celui qui retardera ce projet, déjà grand consommateur de temps et d’énergie pour les salariés et les administrateurs. Si vous rencontrez des difficultés ou si de nouveaux bénévoles veulent s’investir pour l’atlas, n’hésitez pas à contacter Anthony au local.
Je vais commencer cet édito par une petite histoire qui m’avait été rapportée par un ami, bénévole très actif dans une association sportive, et qui à un moment donné en avait un peu «ras le bol». Cette histoire s’appelle : Le Bénévole : espèce protégée ? • Le bénévole : Le bénévole (homo sapiens benevolus) est un mammifère bipède que l’on rencontre surtout dans les associations où il peut se réunir avec ses congénères. Les bénévoles se rassemblent à un signal mystérieux appelé «convocation». On les rencontre en petits groupes dans divers endroits, quelquefois tard le soir, l’oeil hagard, le cheveu en bataille et le teint blafard, discutant ferme de la meilleure façon de réaliser un projet ou de trouver des recettes supplémentaires pour boucler un budget. • Le «yaqua» : L’ennemi héréditaire du bénévole est le «Yaqua». Le yaqua (homo sapiens yaquus) est également un mammifère bipède, mais il se reconnaît par une langue plus grande et un cerveau plus petit qui ne lui permettent de connaître que 4 mots très courts : «y a qu’a», ce qui explique son nom. Le yaqua se caractérise également par sa faculté à attendre. Il attend le moment où le bénévole fera une erreur, aura un oubli ou dira des paroles malheureuses, pour bondir et lancer son venin qui atteindra son adversaire et provoquera chez lui une maladie très grave, le découragement. Les premiers symptômes de cette implacable maladie sont visibles rapidement : absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, attrait de plus en plus vif pour un bon fauteuil et la télévision etc. Les bénévoles, décimés par le découragement, risquent de disparaître, et il n’est pas impossible que, dans quelques années, on rencontre cette espèce uniquement dans les zoos où, comme tous ces malheureux animaux enfermés, ils n’arrivent plus à se reproduire. Les yaquas, avec leur petit cerveau et leur grande langue, viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper leur ennui. Ils se rappelleront, avec nostalgie, du passé pas si lointain où le bénévole abondait et où on pouvait le traquer sans contrainte. Je vous rassure cette triste fin n’est pas prête d’arriver, et nous avons encore de belles journées devant nous (certes les Yaquas aussi, mais je n’en connais pas à la SEPOL). En effet, si l’on consulte les conclusions de la dernière enquête très intéressante réalisée en 2010 par France Bénévolat (https://www.forum-esbly.com/media/00/00/3279271452.pdf), il y a actuellement 11.300.000 français bénévoles associatifs (il y en avait 12 millions en 2002) dont 700.000 dans le secteur de l’environnement. Cette enquête montre également qu’il y a 5.500.000 personnes qui ont donné du temps à une association mais plus maintenant soit par manque de temps, soit après un changement de situation personnelle ou à une déception par rapport à l’organisation de l’association. La SEPOL n’échappe pas à cela, mais souvent avec le départ d’un bénévole, s’accompagne l’arrêt de la transmission de ses observations. Malheureusement c’est la connaissance de notre avifaune limousine qui en pâtit et d’autant plus en «période atlas» où toutes nos données, à travers la parution du livre, seront portées à la connaissance de tous et notamment de personnes ou d’institutions qui peuvent agir dans la gestion et la conservation des oiseaux. Je tiens donc à remercier tous les bénévoles de la SEPOL pour leur engagement et leur travail. Grâce à vous et à vos compétences votre association participe au grand combat pour la sauvegarde de la biodiversité. Il ne me reste qu’à vous souhaiter une bonne lecture et une bonne année ornithologique, qui sera sans doute déjà bien entamée quand vous lirez ces pages qui une fois de plus ne parlent pas que d’oiseaux.
«Spécial Atlas»
Ce numéro d’Epops, consacré en grande partie au futur Atlas Régional des Oiseaux du Limousin, est pour moi l’occasion de vous expliquer le fonctionnement de la centrale ornithologique de la SEPOL, et de faire le point sur l’avancement du prochain atlas.
Cette centrale est en fait une base de données gérée par le logiciel FNAT, créé par Pascal Boulesteix, administrateur depuis de nombreuses années et Président en son temps, qui n’a eu de cesse aucours de ces années de faire progresser sonlogiciel, également utilisé par le Muséum nationale d’Histoire naturelle et d’autres associations naturalistes, afin de tirer le meilleur parti des données que vous nous transmettez.Une donnée, pour qu’elle puisse alimenter notre base,doit comporter au minimum une date, un observateur, une espèce et un lieu le plus précis possible. Par exemple le 23/05/2010 Mme Dupont a observé un Serin cini à Bel-Air commune de Bellac en Haute-Vienne. Par contre si vous pouvez apporter des précisions à cette observation, cela ne pourra que faciliter l’exploitation de votre donnée pour l’atlas ; ces précisions peuvent concerner le comportement de l’oiseau (il chante, il transporte de la nourriture…), le sexe de l’oiseau, si c’est un adulte ou un jeune, l’heure de l’observation, les conditions météorologiques…Que vous ayez noté cette donnée sur une fiche papier, dans un fichier informatique (type excel par exemple), sur le site internet de la SEPOL (www.sepol.asso.fr), ou bien à partir du site internet de Pascal Boulesteix (www.wnat.fr), elle sera contrôlée avant d’être intégrée dans la base. Le but de ce contrôle étant bien sûr de repérer les erreurs de saisie et de vérifier si le lieu-dit existe bien dans la base. Cetravail long et fastidieux est réalisé essentiellement et depuis de nombreuses par Robert Gauthier (administrateur, et trésorier de l’association auparavant), qui recontacte l’observateur s’il repère une erreur, qui crée les lieux-dits inexistants et qui vérifie les fichiers informatiques afin que leur intégration dans la centrale soit possible. Depuis peu, si vous saisissez vos données à partir du site internet de Pascal vous pouvez créer vous même des lieux-dits où vous avez prospecté (grâce au géoportail), un peu comme le propose les sites internet LPO (biolovision) de saisie en ligne des données naturalistes. Je vous invite donc à utiliser ce mode de saisie, ce qui fera moins de travail à Robert. Si les fiches papiers sont saisies directement dans FNAT par les secrétaires de saisie qui disposent chez eux du logiciel FNAT (la liste des secrétaires de saisie figure sur le site internet de la SEPOL, n’hésitez pas à leurs transmettre vos données «papier»), les fichiers informatiques (une fois contrôlés par Robert) doivent être intégrés dans la centrale.Ce travail qui demande également du temps est réalisé encore par Pascal et Robert. Enfin, ce n’est pas parce que les données sont incorporées dans la base qu’il ne faut plus les vérifier. Compte tenu des différents modes d’intégration, l’expérience montre qu’il est difficile de tout contrôler en amont et des données erronées (dues le plus souvent a des erreurs de saisie) passent au travers des mailles du filet ; cela concerne le plus souvent une espèce rare saisie à la place d’une espèce commune, ou une espèce commune observée à une date impossible. Il faut donc modifier la saisie après accord de l’observateur, ou carrément la supprimer si l’observateur n’est plus joignable. Maintenant que cette observation du Serin cini a enfin rejoint toutes les autres données (le seuil du million de données ne devrait pas tarder à être atteint), le logiciel FNAT va les traiter dans tous les sens afin de sortir des cartes de répartition, des histogrammes, des graphiques montrant l’évolution des espèces au cours du temps…. Malgré tous les traitements que peut réaliser ce logiciel, il ne peut bien sûr pas tout prévoir, et pour réaliser certaines extractions particulières (comme par exemple les cartes des hivernants que
vous allez retrouver dans un des articles de ce numéro), Pascal va faire évoluer son logiciel pour répondre à ces demandes spécifiques. Lors d’une réunion consacrée au prochain atlas, nous avons décidé que nous utiliserions la méthode du wiki pour la rédaction des textes généraux et des monographies des espèces. Qu‘est-ce qu’un wiki ? Un wiki est un site web dont les pages sont modifiables par tout ou partie des visiteurs du site. Il permet ainsi l’écriture collaborative de documents. L’exemple le plus connu des internautes est le site encyclopédique Wikipédia. Là encore, comme il s’agit d’informatique et d’internet, c’est Pascal qui travaille à l’élaboration de ce site, avec la participation de Stéphane Morelon pour la réalisation des tests. Le principe du «wiki atlas» sera le suivant : les personnes qui se sont manifestées pour la rédaction des monographies, seront en quelque sorte les rédacteurs en chef, qui contrôleront et valideront les modifications apportées par d’autres personnes souhaitant participer à l’élaboration des textes et à condition que le rédacteur en chef leur en ait donné l’accès. Des informations complémentaires sur l’utilisation de ce wiki vous seront communiquées en temps utiles. Par contre nous n’avons pas encore décidé si les monographies seraient accompagnées de photos ou de dessins. Les avis sont très partagés. Les dessins sont plus originaux, permettent d’obtenir une certaine homogénéité et présentent peut-être mieux que les photos, qui elles ont l’avantage de faire participer les ornithos photographes (de plus en plus nombreux) de notre région et d’être moins coûteuse si elles sont libres de droits, voir cédées à un prix modique. Par contre il faut qu’elles soient de bonne qualité, nous ne sommes pas sur d’avoir toutes les espèces (certaines étant difficiles à photographier), et le coût des clichés manquants peut être important. L’organisation d’un concours photos « spécial atlas », en utilisant le wiki, est en cours de réflexion. Il nous permettrait d’être fixés sur le potentiel photographique régional et d’orienter notre choix. L’année 2010 est la dernière année de la période atlas. Je vous demande de poursuivre vos prospections jusqu’à la finde l’année (pensez aux hivernants), et surtout de nous transmettre vos données ; si vous ne souhaitez pas compléter les fiches d’observation, ou remplir des tableaux sur votre ordinateur, faites nous passer vos carnets de terrain, il y aura toujours quelqu’un à la SEPOL pour les exploiter. Sachez enfin que la Région nous soutient financièrement pour ce projet, que nous avons également de bons espoirs du côté de l’Etat. Grâce à ces aides nous allons pouvoir commencer la coordination de l’ouvrage, affiner les prospections sur des zones et des espèces pour lesquelles nous manquons de données, et rechercher d’autres sources de financement. Le Conseil d’administration mettra tout en oeuvre pour que l’atlas soit édité l’année prochaine mais sa parution en 2012 me semble plus raisonnable. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture.
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Nous voici au début de la dernière année de prospection pour l’atlas régional. Ce projet a mobilisé jusqu’alors plus de 350 contributeurs et permis d’informatiser plus de 170 000 citations. En 2005, nous nous inquiétions justement de notre capacité à saisir le flot de données que générerait ce projet.
Les conditions économiques d’alors nous avaient contraints à nous séparer du salarié qui assurait ce travail et rien ne pouvait garantir que les bénévoles compenseraient cette perte. En décentralisant les postes de saisie grâce à F-Nat et ses dérivés et en se coordonnant efficacement nous y sommes arrivés. Mais nous devons être encore plus efficace, car à l’heure d’internet, chacun d’entre nous qui le souhaiterait, pourrait saisir ses données directement de chez lui. Cela aurait au moins 2 avantages : d’une part réduire le travail des bénévoles qui sont en charge de cette saisie décentralisée (et qui sont pour la plupart administrateurs de la SEPOL) et d’autre part cela augmenterait sensiblement le nombre de données transmises, comme c’est le cas dans les régions qui ont mis en place ce système qui simplifie grandement les transmissions de données. Nous nous demandions aussi s’il était raisonnable de réduire le délai de prospection de deux ans par rapport à la première enquête atlas. Les résultats actuels (très perfectibles encore) nous laissent présager que ce temps sera suffisant. Le lancement de l’enquête nationale est une motivation supplémentaire pour prospecter de la manière la plus homogène possible notre région et donc approfondir nos recherches dans les zones peu fréquentées. Cet atlas des oiseaux de France concernera lui aussi, aussi bien l’hivernage que la reproduction. On peut bien sûr regretter que le comité de pilotage du projet national ne valorise pas plus les possibilités offertes par le programme STOC-EPS. Dommage de ne pas se donner les moyens, comme nos voisins suisses ou anglais, de réaliser de véritables cartes semi-quantitatives. Un jour viendra sans doute… Il n’empêche que cette étude collective permettra une comparaison avec les résultats obtenus il y a 20 ans (prospections de 1985 à 1989). Elle rendra une image fidèle des changements de répartition intervenus au cours des deux dernières décennies (et ils seront nombreux). Cette perspective donne la garantie réjouissante que le débat pressant sur les nouveaux rapports à instaurer entre l’Homme et son milieu pourra être alimenté par le fruit de nos observations. Et c’est très satisfaisant de se dire que l’innocent coup de jumelles que chacun donne contribue avec des dizaines de milliers d’autres à influencer un peu, et puis peut-être un peu plus demain, les politiques publiques. Plus que jamais la SEPOL en appelle pour 2010 à la contribution de tous : passionnés, dilettantes, spécialistes, généralistes, casaniers, baroudeurs, adeptes des nichoirs ou inconditionnels des mangeoires. Les données se confortent en quittant les
carnets, pour alimenter des synthèses régionales et nationales. Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture d’un EPOPS, certes un peu moins volumineux que d’habitude, ce qui ne l’empêche pas d’être très diversifié car outre le compte-rendu de notre dernière assemblée générale qui s’est déroulée à Royère de Vassivière (23), les articles ne parlent pas uniquement d’ornithologie, rappelant ainsi que cette revue est celle de tous les naturalistes.
Comme vous allez le découvrir en lisant ce 78e numéro d’Epops, la revue des naturalistes du Limousin, qui porte bien son nom pour l’occasion, car de nombreuses disciplines y sont traitées, est entièrement consacrée à l’Etang de(s) Landes.
Si j’ai mis le « s » entre parenthèses c’est parce l’appellation « officielle » est Etang de Landes, mais comme de très nombreuses personnes continuent à l’appeler Etang des Landes et que certains documents très officiels le nomment ainsi, je n’ai pas voulu le faire disparaître ; d’ailleurs, suivant les auteurs vous aurez droit à l’une ou l’autre version. Cet étang, un des fleurons de notre Nature Limousine, est pour moi le symbole de la volonté, de la détermination du monde naturaliste régional (qu’il soit associatif ou pas) qui oeuvre pour l’étude et la protection de la nature, car beaucoup de temps et d’énergie ont été dépensés, d’espoirs déçus (notamment la tentative d’acquisition du site par Espaces Naturels du Limousin), pour finalement obtenir le classement du site en Réserve Naturelle Nationale le 23 décembre 2004. Depuis, le Conseil Général de la Creuse, propriétaire d’une grande partie du site, s’est adjoint les compétences d’E.N.L. pour assurer sa mission de conservation. Celle ci devenait urgente car que ce soit les ornithologues qui ont étés, il y a de nombreuses années déjà, les premiers à s’intéresser à ce site naturel et à en faire connaître ses richesses, les botanistes ou les spécialistes des insectes, tout le monde constatait une dégradation de l’étang. La suite de l’aventure, c’est Sébastien Bur, salarié d’E.N.L. en charge de la gestion de l’étang, qui nous la raconte lui-même à travers un message daté du 21mai dernier qu’il a transmis à un certain nombre de personnes et d’associations et qu’il m’a autorisé à reproduire ici : « Bonjour à tous, Voilà une page importante de l’histoire de la réserve de l’Etang de Landes qui se tourne. Patrice Delbancut (de la Direction Régionale de l’Environnement) et moi même nous sommes rendus au Conseil Nationale de la Protection de la Nature hier pour présenter le fruit de trois années de travail. Il s’agissait de l’ultime étape de la validation du plan de gestion 2009-2013 de la réserve. Cette dernière étape s’est déroulée de la meilleure des manières. La qualité du plan de gestion a été soulignée et les membres du CNPN ont particulièrement apprécié le caractère très complet des inventaires (en particulier odonates, coléoptères aquatiques et araignées). Au cours des deux années de travail consacrées à la réalisation du plan de gestion, vous (les naturalistes et vos associations) avez été associés, chacun à votre niveau.Vous avez tous répondu à mes nombreuses sollicitations et j’ai rappelé au CNPN que ce plan de gestion était le fruit d’un travail collectif. Je tenais donc aujourd’hui à vous remercier pour votre aide, pour les informations et inventaires que vous avez bien voulu me transmettre et pour votre implication qui a servi à faire avancer la cause de la réserve. Encore une fois, soyez en remerciés. Mais aujourd’hui le plus dur reste à faire et les grands défis sont devant nous. Poursuivre les efforts engagés en faveur du patrimoine naturel qui, malgré les améliorations récentes, reste extrêmement menacé, créer la maison de la réserve naturelle, véritable espace d’accueil, d’échanges et de vie autour de la réserve, poursuivre son intégration locale et faire comprendre à ses utilisateurs que ce classement réglementaire, bien loin d’être simplement une contrainte, est un véritable atout et un incroyable laboratoire d’expérimentation qui permettra peut-être de faire évoluer les mentalités et les comportements … Voilà, tout ceci pour vous dire que j’espère pouvoir continuer à compter sur vous, votre expertise, vos bonnes idées, vos critiques constructives et votre soutien. Et même vos coups de gueule pour certains ! Sébastien » Il ne me reste qu’à vous souhaiter une bonne lecture.
L’habitude veut que les avant-propos soient rédigés par les réalisateurs de la centrale.
Souhaitant rompre avec la tradition, ou par souci de ne pas trop se mettre en avant, ils m’ont proposé de l’écrire. J’en profite donc pour remercier Raphaël Bussière et Anthony Virondeau qui, malgré quelques périodes de découragement, ont su garder le cap et relancer les rédacteurs pour au final réaliser un travail remarquable. Je veux également remercier tous les autres bénévoles qui ont participé à sa réalisation : - les auteurs des monographies qui ont dû décortiquer les fichiers d’observations pour en ressortir l’essentiel, - les relecteurs qui corrigent les fautes et les tournures des phrases, - les photographes qui n’ont pas le rôle le plus désagréable mais qui offrent gracieusement leurs clichés, - tous ceux qui font vivre la base de données de la SEPOL (vérification, saisie, transfert … des observations) - et tous les passionnés qui ont transmis leurs données. A propos de données, 2009 va être très certainement l’année de franchissement du cap du million de données saisies dans la base SEPOL. Ce sera alors l’occasion de fêter « l’événement » et de récompenser l’auteur de cette millionième observation limousine. Bien sûr, ce n’est pas pour battre un record que l’on transmet ses observations ; nous le faisons avant tout pour les oiseaux, pour mieux les connaître, pour mieux les protéger. S’il y a une raison pour laquelle chacun de nous devrait transmettre ses données, c’est bien celle-là. J’en profite pour vous dire qu’il y a différents moyens de transmettre vos observations (compléter des fiches papier ou des fichiers informatiques, faire une saisie par Internet, prêter ses carnets à un secrétaire de saisie…). Si vous souhaitez plus d’informations, allez sur le site Internet de la SEPOL (www.sepol.asso.fr), ou téléphonez nous au 05-55-32-20-23. Comme l’avait dit Patrick Précigout (rédacteur des centrales 1997-2000 et 2000-2002), ces synthèses sont des « bibles » pour l’ornithologue limousin. Celle-ci en est une nouvelle, mais comme pour les précédentes peut-être que tout le monde ne croira pas tout ce qui est écrit. Ce ne sera pas faute d’avoir vérifié les données, mais une erreur est toujours possible. Alors si vous en voyez une ou si avez un doute sur une observation, faites-le nous savoir. Il n’est jamais trop tard pour rectifier la base de données, d’autant plus que celle-ci servira pour de prochaines publications et notamment l’atlas 2005-2010 qui recoupe une partie de la période de cette centrale. Encore merci à Raphaël, qui réalise ici sa deuxième centrale, et Anthony.
Depuis le 10 décembre dernier, le Conseil d’Administration de la SEPOL issu de notre dernière Assemblée Générale à Saint-Junien, a choisi un nouveau président. Il y a un an, mon prédécesseur, Pascal Boulesteix, souhaitant arrêter son mandat après 3 années de bons et loyaux services, l’a malgré tout poursuivi un an de plus du fait qu’aucun administrateur ne voulait la place et que je m’étais engagé à me présenter l’année suivante. Si j’ai voulu me lancer dans cette aventure, c’est parce que pour moi la SEPOL est une association dans laquelle je me sens bien, où il a des personnes avec lesquelles je peux partager ma passion ornithologique sans arrière pensée et en toute amitié. Je souhaite faire partager cette convivialité à tous les adhérents, que de nouveaux viennent participer à nos activités et que des anciens aient envie de revenir. Si je parle des adhérents, c’est parce que je pense que le dynamisme et l’influence d’une association se mesure aussi par le nombre de personnes qui la soutienne (on envie tous les associations anglaises, allemandes ou hollandaises avec leurs milliers d’adhérents). Or, depuis quelques années, alors que la conscience environnementale du public est de plus en plus grande, c’est plutôt la stabilité voir une légère diminution des adhérents qui est de mise à la SEPOL. Donc pour réaliser cet objectif de rassemblement, et avant de passer au vote, j’ai proposé au Conseil d’Administration 3 pistes de travail : • Création d’un Comité d’Homologation Régional dont l’avis apporterait un crédit incontestable aux observations des espèces rares en Limousin. • Rediscuter de la question «la SEPOL doit-elle devenir une délégation régionale LPO ?» afin de clore un débat qui ne l’a jamais été (relire les éditos parus dans les EPOPS n° 3/2000 et 4/2000) et prendre une décision démocratique qui n’interviendrait qu’après l’édition du second atlas régional prévue en 2011. • Explications et améliorations du fonctionnement de la base de données de la SEPOL qui est la moelle épinière de notre association. Le but étant d’une part d’inciter un maximum de personnes à utiliser cette base (qui va contenir bientôt 100.000 données) pour réaliser des articles ou des études et d’autre part à encourager les observateurs à communiquer leurs données. Suite à la présentation de ces 3 points et aux premières discussions qui ont suivies, j’ai été élu président (sans trop de mérite car j’étais le seul candidat) avec 10 voix pour, 3 contre et 1 abstention. Maintenant il faut se mettre au travail, et les bonnes volontés seront toujours les bienvenues. Vous serez bien sur informé de l’évolution de ses nouveaux projets mais également de tout ceux qui sont actuellement en cours. Parmi ceux-ci je pense au deuxième atlas des oiseaux du Limousin dont nous entamons l’avant dernière année de prospection. Je suis sur que toutes les personnes qui auront transmises leurs données, du Moineau domestique à la Sterne caspienne en passant par un vol de Grues cendrées, pourront être fières de voir leur nom apparaître dans ce livre qui servira de référence aux futurs ornithologues limousins, comme le premier atlas nous sert de référence aujourd’hui. De plus par rapport au précédent il traitera des espèces hivernantes et migratrices. Alors allez faire des inventaires dès maintenant et surtout dans l’est du Limousin où il reste encore de nombreuses zones sous prospectées en hiver. Si dans quelques temps, autour de l’équipe actuelle, je vois revenir au sein de notre association des ornithologues expérimentés qui feront partager leurs connaissances à de nombreux débutants au cours de nos sorties toujours gratuites, et que les observations de chacun d’eux viennent enrichir notre base de données, alors j’aurais réussi mon objectif. Rêve d’un nouveau président trop optimiste ? Peut-être, mais si chacun d’entre nous veut y croire, alors le rêve deviendra réalité. Il ne me reste plus qu’à vous présentez mes meilleurs voeux pour l’année 2009 et vous souhaitez de beaux moments à passer avec les oiseaux.
Sept d’un coup ! 18 ans que j’attendais cela. J’égale « le petit tailleur » ! Vous ne me croyez pas ? Alors je cite : N°1 Hugo Bourdin : Etang de Cieux, synthèse sur un site encore remarquable, en lente dégradation. N°2 Pascal Duboc : premier volet (des échassiers aux rapaces) d’une série de résumés des désormais fameux, renouvelés et si richement illustrés cahiers naturalistes consacrés à la nature de Basse Combraille N°3 Etienne Dupoux : le Bruant jaune en Limousin où comment puiser dans les archives, y trouver des réponses et surtout des questions qui devraient éveiller notre attention sur le cas de cette espèce encore commune en Limousin, mais plus partout… N°4 Alain Gendeau : De Scandinavie à sa Corrèze, Alain consacre beaucoup de son temps aux grues. Alors que des grues étaient en difficulté et il a suivi l’affaire avec l’efficacité que les gens qui le côtoient lui connaissent. N°5 Karim Guerbaa : Le STOC EPS a une longue histoire en Limousin. Depuis 2003 un nouveau site est suivi sur la première Réserve Naturelle Nationale du Limousin. N°6 David labidoire : Rubrique récurrente, la chronique de ce numéro apporte son lot d’Harelde, d’Elanion et revient sur la première reproduction certaine de Marouette ponctuée constatée depuis bien longtemps en Limousin. N°7 Bruno Labidoire : Dans les autres revues : Oiseau Mag : Des cigognes qui nichent sur des caténaires, aux espèces non indigènes en France ; Ornithos (un prolongement intéressant à l’article d’Anthony Virondeau faisant le point dans notre dernier numéro sur la situation régionale). Alors ? N’y a-t-il pas sept auteurs, sept naturalistes de passion, qui vous offrent, généreusement, leurs articles dans mon dernier numéro. Je les connais bien ces lascars qui osent, un jour, m’envoyer un article en se disant qu’ils ne seront pas à la hauteur et que finalement leur article n’apporte pas grand-chose à la cause et qu’ ils n’auraient pas dû. Cela me rappelle une histoire que mon cousin «Nos oiseaux» me racontait il y a quelques années dans la bibliothèque de la SEPOL ; un jour, il a reçu le premier article de Paul Géroudet. Bonne lecture à tous, j’attends vos manuscrits. Votre EPOPS Merci N°75 et merci à Stéphane Morelon qui vient de coordonner son premier EPOPS, ainsi qu’aux illustrateurs, photographes, relecteurs…
2002 - 2007, voilà donc près de 6 ans que j’assure avec plus ou moins de bonheur la responsabilité de la revue EPOPS, revue tout d’abord créée par la SEPOL en 1990. Il faut savoir passer la main, place aux jeunes…
C’est donc avec ce numéro que je termine les fonctions de rédacteur en chef de la revue. Je vous avouerai que ce n’est pas sans une émotion certaine. Beaucoup de souvenirs me reviennent quand je pense à la création de notre association en 1976 avec grande discussion sur le sigle de SEPOL, le lancement du premier numéro d’Ornithologie en Limousin, la transformation de celui-ci en EPOPS, nouvelle désignation qui recherchait une certaine originalité, qui sonne comme un bouchon de champagne qui saute et pétille. Ce fut un pari. Je suis heureux que ce nom demeure et je lui souhaite longue vie comme je souhaite longue vie à la revue qui porte ce nom et aujourd’hui dite aussi «des naturalistes limousins».Il reste encore à tous les naturalistes limousins à s’impliquer davantage dans son développement.
Ce numéro est presque entièrement consacré aux oiseaux. Vous y retrouverez le compte rendu de la dernière Assemblée Générale de la SEPOL dont les activités foisonnent et dont les finances se redressent avec bonheur. Le bilan de l’inventaire Atlas montre aussi les grands progrès accomplis dans l’inventaire de notre avifaune en vue du prochain Atlas. Plusieurs études et observations particulières enrichissent et diversifient ce numéro. Un important article consacré à «l’Etude quantitative de l’avifaune autour du ruisseau du Chézeaux (Creuse) ; printemps 2003» me renvoie aussi vers le passé quand j’avais la possibilité d’initier et de participer à des recherches semblables etc etc.
Il était aussi important pour moi d’avoir dans ce numéro le compte rendu de l’un des voyages en Lettonie que j’ai eu le plaisir d’organiser et diriger en 2007. Merci à toi Isabelle de t’être acquittée de cette tâche avec brio. La plupart d’entre-vous connaissent mes origines et comprendront donc pourquoi. Il y a ainsi des oiseaux migrateurs qui viennent du nord et qui s’installent quelquefois plus au sud, même si, en l’occurrence, en ce qui me concerne, c’est plutôt l’invasion d’un jeune loup baltique de six ans qu’il faudrait évoquer. A quand le retour de Canis lupus, le vrai, dans ce beau Limousin, dans les espaces libres et sauvages qui nous restent ?
Lecteurs, j’espère que vous saurez me pardonner cet éditorial très personnel. Je passe maintenant le témoin à Stéphane. Je lui souhaite beaucoup de plaisir dans cette «nouvelle fonction» importante pour l’avenir et le rayonnement de notre association. Je n’ai aucun doute sur sa réussite connaissant à la fois ses capacités scientifiques et techniques ainsi que la passion ornithologique (entre autre) qui l’anime depuis tant d’années.
Une dernière petite mention pour terminer et prise dans le folklore du pays qui m’a vu naître. Elle concerne les oiseaux :
Ciruliitis mazputniñs, L’Alouette, petit oiseau
Augstu skrééja dziedaadams, Volait vers le haut en chantant
Dievam nesa graamatiñu, Porter à Dieu une lettre (requête)
Lai nès siltu vasariñu. Pour que celui-ci (nous) apporte un été de chaleur.
Salut à tous
C’est dans son utilisation quotidienne que ce recueil d’observations trouve sa raison d’être.
Parce qu’il est utile à chacun des observateurs, et à chacune des personnes désireuses de mieux connaître la dynamique des oiseaux de sa région, il est devenu peu à peu la bible de l’ornithologue local. Je tiens à remercier les personnes ayant pris en charge la coordination des précédentes centrales ornithologiques, sans lesquelles, ce travail n’aurait pu voir le jour. C’est pour cette raison que j’ai voulu, à mon tour, poursuivre cet effort entrepris. Toutefois, rien ne serait possible sans la participation des nombreux observateurs, qu’il convient d’ailleurs de remercier, puisque ce sont eux, en transmettant leurs données à la SEPOL, qui fournissent la matière première indispensable à la réalisation de cette synthèse. Il est nécessaire de citer également chacun des différents rédacteurs pour leur patient travail accompli. Cet ouvrage, qui contient un peu de tous, est une oeuvre commune de passionnés. Pour encore plein de belles observations
Grand Progrès Scientifique.
Une étude limousine sur l’Aigle botté (vallée de la Dordogne) est en passe de faire changer le nom du système géographique de positionnement mondial par satellite,de GPS (Global Positionning System) en GPS (Grand Progrès Scientifique) !
En effet, c’est une première mondiale qui a été réalisée voici quelques semaines par l’équipe de Pascal Cavalin (Centre de baguage du Limousin, CRBPO) qui a réussià équiper une femelle d’Aigle botté avec une balise GPS solaire.
Le but de cette étude est de mieux connaître les déplacements locaux des oiseaux nicheurs ainsi que leurs voies de migration et lieux d’hivernage.
Des résultats incroyables obtenus sur d’autres espèces (cigognes, aigles pomarin et criard…) ont révolutionné en deux ou trois ans les connaissances sur les déplacements de ces oiseaux.
La SEPOL soutient pleinement l’équipe de bagueurs qui travaille sur ce projet novateur en Limousin et souhaite que le succès soit au niveau des efforts consentis.
Vous pouvez suivre les aventures de «Thérèse» sur le site Internet de la SEPOL à
l’adresse https://www.sepol.asso.fr/@Enquetes/hiepen/index.phpment chacun des différents rédacteurs pour leur patient travail accompli. Cet ouvrage, qui contient un peu de tous, est une oeuvre commune de passionnés. Pour encore plein de belles observations
Une nouvelle année commence. Comme le veut la tradition, c’est le moment des voeux et des bonnes résolutions. Alors à tous, bonne et heureuse année 2007, que celle-ci vous apporte beaucoup de joie et de nombreuses découvertes ornithologiques.
2007 c’est aussi la troisième année d’enquête pour le nouvel atlas des oiseaux du Limousin, ne relâchez surtout pas vos efforts même si le bilan que vous trouverez dans ce numéro s’avère plutôt positif et encourageant. Des manques complets existent malgré tout par-ci par-là et bien des «carrés» ont besoin encore et toujours d’observations complémentaires.
Ce premier numéro d’Epops se caractérise aussi par deux importants articles scientifiques. Le premier qui traite de la reproduction de la Pie-grièche écorcheur dans l’ouest de la Haute-Vienne est une sorte de commencement, le second qui a trait à la nidification de l’Aigle botté dans la région est, au contraire, une synthèse de nombreuses années d’observations passées.
Vous trouverez encore au fil des pages, outre les rubriques ornithologiques habituelles, deux évocations de jeunes amateurs de l’observation des oiseaux dans la nature. La première fait état des impressions de l’auteur à propos d’un stage ornithologique qui s’est déroulé sur le plateau de Millevaches, dans le cadre des activités proposées par la Station Universitaire du Limousin, la seconde est une invitation à la découverte d’un des plus beaux secteurs du Massif-Central, les Grands Causses, paradis des vautours et de bien d’autres rapaces et oiseaux en général.
Si vous lisez attentivement les comptes rendus administratifs de la S.E.P.O.L. publiés dans ce numéro, vous verrez que quelques changements se préparent pour la revue. N’ayez crainte, cette dernière n’est pas prête de disparaître, elle va seulement s’enrichir d’un nouveau compagnon, afin, nous l’espérons en tous les cas, de mieux satisfaire chacun d’entre nous.
Bonne lecture à tous et rendez-vous dans quelques mois.…
1976-2006, 30 ANS À L’ÉCOUTE DES OISEAUX EN LIMOUSIN La SEPOL fête cette année ses 30 ans et beaucoup de chemin a été parcouru en trois décennies.
Le premier grand événement fédérateur pour les observateurs limousin a été, il y a 20 ans, le lancement du premier Atlas des oiseaux nicheurs du Limousin.
L’an dernier a été lancé une réactualisation de l’Atlas des oiseaux du Limousin (2005-2010). Nous pouvons mesurer aujourd’hui l’engouement que cela suscite de la part des observateurs. Les Internautes peuvent suivre au jour le jour les progrès de l’enquête (www.sepol.asso.fr, rubrique Enquêtes). La revue EPOPS accueille des synthèses atlas publiées régulièrement.
Nous vous engageons cordialement à participer à cette grande enquête qui se décline sous plusieurs formes aussi complémentaires les unes que les autres et qui permettent plusieurs approches différentes de l’ornithologie.
Si l’atlas est une priorité pour la SEPOL, l’engagement dans d’autres enquêtes reste important. J’en veux pour preuve le récent lancement de l’observatoire régional visant au suivi de l’évolution des espèces communes. Le Conseil régional du Limousin est partenaire de cet observatoire qui est la déclinaison régionale de l’enquête nationale STOC-EPS (70 carrés d’étude en Limousin !). Cet événement sera sans conteste un élément important pour l’ornithologie limousine.
En 2005, plus de 200 rendez-vous pour découvrir les oiseaux ont été offerts aux adhérents et au grand public. La participation est importante aux sorties et aux stands, nous rappelant que ces instants de communication et de convivialité autour de l’observation des oiseaux sont avant tout plaisir et émerveillement.
Pour tout cela, nous avons besoin de vous tous, plus que jamais, à l’heure où notre environnement est mis à mal par l’irresponsabilité des hommes, l’adhésion restant le moyen le plus significatif de cet engagement.
La couverture de ce nouvel EPOPS va, sans doute, en surprendre plus d’un…. un crapaud, oui mais quel crapaud…. le petit Sonneur à ventre jaune.
C’est là un bien bel animal, difficile à observer mais que son cri curieux trahit le plus souvent. Pourquoi cette couverture, pour vous rappeler que l’enquête sur ce Batracien continue en Limousin où l’espèce est plutôt bien représentée, sauf sur les plus hauts plateaux.
Vous cherchez des précisions sur cette espèce, vous souhaitez participer à l’enquête, reportez-vous au précédent EPOPS (n°66, page 11) et adressez-vous au GMHL (Groupe Herpétologique et Mammologique du Limousin, 11, rue Jauvion à Limoges, tél : 05 55 32 47 73, E mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).
Le nouvel atlas sur les oiseaux du Limousin est maintenant bien lancé et vous trouverez dans ce numéro plusieurs articles qui lui sont consacrés.
Avec le printemps, le retour des migrateurs bat son plein, le temps est donc venu de compléter les inventaires sur les oiseaux nicheurs de la région. Chacun peut y participer. Plus nous serons nombreux et plus le résultat final sera juste et précis. Donc, à nos jumelles et autres lunettes-téléscopes et n’oublions pas de bien ouvrir les oreilles, rappelons-nous que les trois quarts des oiseaux se détectent par leurs cris et leur chant.
«EPOPS nous voilà !», avec les premières semaines de 2006. Sans doute une belle diversité dans ce nouveau numéro mais permettez-moi d’insister davantage sur un point particulier qui nous concerne tous, ornithologues limousins : le nouvel atlas des oiseaux de la région.
En fait les prospections sont déjà commencées depuis un an mais elles doivent se poursuivre jusqu’en 2010.
Outre le fait que cet atlas doit concerner non seulement les oiseaux nicheurs mais aussi l’avifaune migratrice et hivernante, techniquement des nouveautés sont proposées pour la réalisation des inventaires. Voyez pour cela aux pages 7, 8, 9 et 10 et surtout n'hésitez pas à participer.
Vous ne savez pas très bien comment faire, prenez contact avec l’association et les responsables de saisie (pour cela consultez la dernière page de la revue), rendezvous sur le site Internet de la SEPOL, vous y trouverez de plus amples précisions. D’autres sujets sont bien sûr aussi évoqués dans ce numéro, dont une étude particulièrement fouillée sur la répartition de la Pie-grièche grise dans le secteur de la Montagne limousine, mais vous y trouverez encore de quoi vous intéresser aux moules d’eau douce, à l’étang des Landes, à la restauration des mares, au Chevalier Guignette, à la découverte du Pouillot ibérique dans la région.
A tous, bonne et fructueuse année 2006, ornithologique et naturaliste.
Le dernier EPOPS vous a été livré avec l’arrivée des derniers migrateurs du printemps, celui-ci vous parviendra avec les derniers passages d’automne. Ainsi va la vie des oiseaux de l’été qui s’installent puis s’en vont.
Dans cette livraison, signalons quelques articles particulièrement copieux et remarquables qui témoignent, notamment, de la richesse de notre nature. Tout d’abord, mentionnons l’inventaire précis et quasi exhaustif de l’avifaune des anciennes carrières à uranium de Compreignac réalisé par Jérôme Sottier. Nous voyons là, comment une étude systématique et assidue permet une parfaite connaissance des oiseaux de son environnement et comment elle peut apporter, aussi, de surprenantes découvertes.
Un autre article fait état de la découverte des premières nidifications de l’Hirondelle de rochers en Haute-Vienne. L’espèce est donc maintenant installée dans toute la région. Petit à petit les choses se complètent et se précisent en Limousin, d’ailleurs pas seulement pour les oiseaux comme le montre la note sur la Cordulie à corps fin (libellule protégée).
Si vous voulez partir à la recherche du Grand-duc, vous trouverez d’intéressantes analyses et d’utiles conseils dans le compte rendu, (rubrique «Lu dans les revues») de l’article publié dans Nos Oiseaux par Patrick Balluet et Raymond Faure et consacré à la répartition de cet oiseau dans le nord-est du Massif Central.
A tous, bonnes lectures.
Quelle année en perspective !
Démarrant en fanfare avec l’observation d’oiseaux fort peu communs dans notre région, l’Aigle criard de l’Etang des Landes, un Elanion blanc à Objat, plusieurs Aigles royaux et plus récemment des Jaseurs boréaux, l’année 2005 que nous voulons ambitieuse, commence bien.
Ambitieuse, car le programme annoncé est bien rempli et les temps morts devraient être
bien rares :
• Enquête Cincle plongeur,
• Enquête Chouette effraie,
• STOC points d’écoute,
• Nouvel atlas des oiseaux nicheurs.
Sans compter la cinquantaine de sorties printanières !
La SEPOL n’existe qu’au travers de ses adhérents, de ses ornithologues. La SEPOL leur demande beaucoup, mais les résultats sont là ; prenons le "STOC points d’écoute" par exemple. 69 carrés de prospection ont été inventoriés l’an passé, mais surtout, 92% des carrés ont été prospectés plusieurs années de suite et nous pouvons aujourd’hui commencer à analyser quelques tendances.D’un petit effort individuel et isolé, naît un indicateur fiable et reconnu pour l’analyse de la dynamique des populations d’oiseaux communs dans notre région et au-delà !
Alors, encore une fois, "mobilisation générale et au boulot", on a du pain sur la planche !!!
Bon printemps à tous.
Aujourd’hui, Christophe MERCIER souhaite prendre un peu de recul par rapport à la rédaction de la centrale ornithologique de la S.E.P.OL.
Rappelons que c’est lui qui a bien voulu accepter, il y a quelques années, de prendre en charge la réalisation de cette tâche fastidieuse au sein de notre association, notamment pour rattraper le retard qui s’était accumulé petit à petit. Sous sa responsabilité, 3 numéros d’EPOPS, "centrale ornithologique" ont été publiés en 3 ans mais correspondant, en fait, à 6 années d’observations. En reprenant le flambeau aujourd’hui, je souhaiterais remercier chaleureusement Christophe pour le gros travail accompli. Quoi de plus beau pour un ornithologue régional que de savoir où et quand arrivent les oiseaux, quels sont les premiers chants, où ont-ils été entendus ?... Seule la centrale nous permet de bien connaître la vie des oiseaux dans la région, de pouvoir comparer les différentes données en fonction des années. C’est pour nous comme une bible de l’ornithologie en Limousin. Merci aussi à Sabine pour la patience dont elle a fait preuve en acceptant toutes ces soirées consacrées aux oiseaux
«Tout vient à point à qui sait attendre », certes, ce deuxième numéro d’EPOPS de l’année 2004 a un retard certain, mais enfin il est là !
Différents évènements sont la cause de ce grand retard, nous espérons seulement que vous ne nous en tiendrez pas trop rigueur.
En fait, nous inaugurons avec ce numéro, une nouvelle fabrication de notre revue ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes de mise au point. A ce propos, je précise tout de suite aux futurs auteurs d’articles qu’il sera désormais nécessaire de faire parvenir au rédacteur, l’article avec une mise en forme telle que souhaitée, mais surtout, qu’il est absolument indispensable que toutes les illustrations soient jointes au texte sous la forme de fichiers indépendants, qu’il s’agisse de photos, dessins, tableaux ou graphiques (pour plus de précision, voir les instructions aux auteurs sur la troisième page de couverture).
A part cela, ce numéro d’EPOPS est plutôt fidèle aux précédents et nous trouvons toujours une certaine diversité de thèmes exposés même s’ils ne concernent essentiellement que les Oiseaux, les Amphibiens et les Mammifères. Si vous souhaitez aborder d’autres sujets, n’hésitez pas, faitesnous parvenir des textes originaux pour alimenter la revue. Nous n’attendons que cela.
Enfin, pour terminer ce court propos, je voudrais apporter une précision supplémentaire par rapport au dernier EPOPS paru. Comme toujours, la mise en page de notre revue se fait, à la fin, dans une certaine précipitation. Ceci a toujours quelques conséquences fâcheuses et c’est ainsi que l’auteur de l’observation et de l’article sur le Vanneau sociable a été carrément oublié. Alors sachez qu’il s’agit de Jean-Michel Teulière, naturaliste bien connu dans la région depuis de nombreuses années. Je suis sûr que Jean-Michel saura nous pardonner cet oubli bien involontaire.
Rappelons aussi que Jean-Michel a publié aux éditions Souny deux ouvrages importants. Le premier, paru en 2002 avait pour titre «Le Loup en Limousin, petite histoire d’une grande disparition» ; le second ouvrage sorti des presses en 2004 (voir quelques précisions dans la rubrique Nouvelles brèves et informations diverses) s’intitule : «L’Incroyable Histoire de Trana La Grue».
Quand ce numéro vous parviendra, l’été tirera certainement à sa fin. Les oiseaux auront terminé leur mue et beaucoup auront commencé leur migration vers le sud. Alors vite à vos jumelles et autres longues-vues, c’est un moment privilégié pour les observations… et surtout… n’oubliez pas…, transmettez au plus vite vos données les plus intéressantes afin que les banques naturalistes régionales s’enrichissent de plus en plus et que la connaissance de notre environnement biologique devienne de plus en plus précis.
«Tout vient à point à qui sait attendre », certes, ce deuxième numéro d’EPOPS de l’année 2004 a un retard certain, mais enfin il est là !
Différents évènements sont la cause de ce grand retard, nous espérons seulement que vous ne nous en tiendrez pas trop rigueur.
En fait, nous inaugurons avec ce numéro, une nouvelle fabrication de notre revue ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes de mise au point. A ce propos, je précise tout de suite aux futurs auteurs d’articles qu’il sera désormais nécessaire de faire parvenir au rédacteur, l’article avec une mise en forme telle que souhaitée, mais surtout, qu’il est absolument indispensable que toutes les illustrations soient jointes au texte sous la forme de fichiers indépendants, qu’il s’agisse de photos, dessins, tableaux ou graphiques (pour plus de précision, voir les instructions aux auteurs sur la troisième page de couverture).
A part cela, ce numéro d’EPOPS est plutôt fidèle aux précédents et nous trouvons toujours une certaine diversité de thèmes exposés même s’ils ne concernent essentiellement que les Oiseaux, les Amphibiens et les Mammifères. Si vous souhaitez aborder d’autres sujets, n’hésitez pas, faitesnous parvenir des textes originaux pour alimenter la revue. Nous n’attendons que cela.
Enfin, pour terminer ce court propos, je voudrais apporter une précision supplémentaire par rapport au dernier EPOPS paru. Comme toujours, la mise en page de notre revue se fait, à la fin, dans une certaine précipitation. Ceci a toujours quelques conséquences fâcheuses et c’est ainsi que l’auteur de l’observation et de l’article sur le Vanneau sociable a été carrément oublié. Alors sachez qu’il s’agit de Jean-Michel Teulière, naturaliste bien connu dans la région depuis de nombreuses années. Je suis sûr que Jean-Michel saura nous pardonner cet oubli bien involontaire.
Rappelons aussi que Jean-Michel a publié aux éditions Souny deux ouvrages importants. Le premier, paru en 2002 avait pour titre «Le Loup en Limousin, petite histoire d’une grande disparition» ; le second ouvrage sorti des presses en 2004 (voir quelques précisions dans la rubrique Nouvelles brèves et informations diverses) s’intitule : «L’Incroyable Histoire de Trana La Grue».
Quand ce numéro vous parviendra, l’été tirera certainement à sa fin. Les oiseaux auront terminé leur mue et beaucoup auront commencé leur migration vers le sud. Alors vite à vos jumelles et autres longues-vues, c’est un moment privilégié pour les observations… et surtout… n’oubliez pas…, transmettez au plus vite vos données les plus intéressantes afin que les banques naturalistes régionales s’enrichissent de plus en plus et que la connaissance de notre environnement biologique devienne de plus en plus précis.
Juste quelques mots d'introduction pour ce dernier EPOPS 2003. Il s'agit là d'un numéro bien classique où les oiseaux et les reptiles occupent l'essentiel des articles importants. Vous ne serez pas sans remarquer le grand reportage sur le baguage des alouettes, une activité qui s'est beaucoup développée au sein des bagueurs d'oiseaux locaux depuis quelques temps.
L'hiver n'est pas une saison morte pour l'observateur des oiseaux même si l'avifaune locale est quelque peu appauvrie. Pour un débutant, c'est même la saison la plus intéressante car il est plus facile de se familiariser avec les oiseaux en cette période où le nombre d'espèces est moins important, où les oiseaux sont moins farouches souvent et aussi plus faciles à voir dans la végétation qui a perdu ses feuilles. N'oublions pas la mangeoire, lieu privilégié pour observer les oiseaux communs des jardins dont les principales Mésanges, la Sittelle, le Verdier par exemple qui sont particulièrement friands des graines de tournesol.
Pour les diverses sorties n'oubliez pas de consulter le calendrier des activités naturalistes en Limousin, calendrier qui vous est parvenu par courrier spécial. Vous y trouverez de quoi occuper tous vos weekends de janvier, février et mars et davantage encore.
Puisque ce numéro vous parviendra courant janvier 2004, à tous une bonne année naturaliste et ornithologique en particulier. N'oubliez pas de nous faire parvenir toutes les observations qui vous semblent dignes d'intérêt, toutes les nouvelles méritant d'être signalées et si vous avez envie d'évoquer un sujet à travers un article, même court, n'hésitez pas, les pages d'EPOPS vous sont ouvertes, notre revue est faite aussi pour cela.
Vous voilà en possession du deuxième EPOPS de l'année dans sa version réorganisée, avec des rubriques bien définies (La Huppe, La Rapiette, les articles, les nouvelles etc.). Vous avez certainement remarqué, deux associations constituent actuellement les piliers de notre, …de votre revue. Bien sûr la SEPOL reste l'association fondatrice et éditrice de la publication, mais le GMHL est, depuis pas mal de temps, un collaborateur régulier et, pour ceux qui ne le sauraient pas encore, nous apporte aussi une aide financière des plus utile.
Ne pensez-vous pas, toutefois, que notre revue aurait besoin de se diversifier encore davantage pour mieux mériter son sous-titre de Revue des naturalistes du Limousin ? Des articles consacrés à d'autres organismes vivants que les oiseaux, les mammifères, les reptiles et les batraciens seraient les bienvenus dans nos colonnes. Les insectes, notamment, constituent un vaste ensemble vivant qui aurait besoin d'être évoqués de temps en temps. Certes, un récent numéro spécial d'EPOPS, consacré à l'atlas des libellules de la région vous a été distribué, mais est-ce suffisant ? Certainement pas,… alors, avis aux entomologistes de la région.
Tout le monde sait bien sûr, qu'à côté des animaux, les végétaux sont aussi des êtres vivants qui participent, pour une part essentielle, à la constitution des paysages de notre environnement. Les amateurs régionaux des plantes sauvages en sont bien conscients et ont donc décidé de s'organiser de manière plus affirmée. Vous apprendrez ainsi, dans les nouvelles publiées dans ce numéro, qu'une amicale des botanistes limousins est en gestation avancée et qu'elle verra le jour (ou qu'elle a vu le jour) le 21 juin de cette année. Nul doute qu'elle saura aussi se manifester dans la " revue des naturalistes locaux ".
Mais qui encore…la porte est grande ouverte à toutes les bonnes volontés, désireuses de participer, à travers des écrits, à une meilleure et une plus complète connaissance de notre environnement naturel et semi-naturel limousin
Les premiers beaux jours de mars nous l'avaient annoncé, le printemps est de retour, et votre revue EPOPS avec. Et, comme nombre d'entre vous, j'attends chaque année les deux avec impatience. Mais, n'oublions pas trop vite l'hiver dernier. Il nous aura réservé de bonnes surprises comme malheureusement de bien moins bonnes.
Le bon côté de l'hiver aura été son lot d'observations décrit dans “brèves au vol” ou des moments importants de la vie de la SEPOL comme l'assemblée générale et les cinquièmes rencontres ornithologiques de décembre dernier. J'y ajouterai le succès important remporté par nos diverses animations dominicales, mensuelles ou notre périple en Belgique, sans oublier la remarquable action des nuits de l'alouette..
Une autre satisfaction et non des moindre, est l'arrivée au sein d'EPOPS de la “Rapiette”. Ces pages, désormais dévolues au Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin (GMHL) a qui nous souhaitons la bienvenue, montrent qu'EPOPS mérite plus que jamais le titre de revue des naturalistes du Limousin.
Autre bonne nouvelle au sortir de l'hiver, le lancement de la grande enquête SEPOL 2003, nom de code " Coucou as-tu vu la huppe ? ". Il s'agit pour tout un chacun de nous signaler dans les délais les plus brefs (via notre téléphone ou notre site internet) son premier contact avec l'une ou l'autre de ces deux espèces. Au delà d'un objectif de vulgarisation auprès du grand public, cette action nous permettra d'affiner nos connaissances sur les dates et les voies de retour de ces oiseaux dans notre région, arrivée que vous pourrez suivre quotidiennement sur le site SEPOL.
Mais cet hiver n'aura pas été toujours rose (ou blanc). Il a même été plutôt sombre sur les plages du littoral européen. Deux ans après l'Erika, les oiseaux paient encore un lourd tribu au lobby pétrolier et à l'inaction de nos dirigeants. Reconnaissons tout de même que cette inaction n'est pas toujours de mise pour notre nouvelle Ministre de l'Ecologie : citons ici le reclassement de trois espèces de mustélidés en espèces nuisibles, la promulgation d'énièmes dates de fermeture de la chasse aux migrateurs non conformes à la directive européenne (depuis abrogées en grande partie par le Conseil d'Etat), la remise en cause récente du Conseil National de la Protection de la Nature et du fonctionnement du Museum National d'Histoire Naturelle (accusé de prendre en compte les données naturalistes émanant des associations), sans parler de la disparition prochaine des aides aux postes dits "emplois jeunes "… Le ciel printanier et estival risque donc de tourner au gris pour le monde naturaliste et le travail qu'il fournit. Quel paradoxe dans un pays où le Président de la République, au lendemain de sa réélection, faisait de l'écologie un de ses chevaux de bataille.
Mais arrêtons là les pensées pessimistes pour rechausser les jumelles et s'armer d'un carnet afin d'aller rechercher notre première huppe, entendre notre premier coucou car le printemps est là, profitons en
Bien plus loin qu'antan,souvent,aux crépuscules de l'été commençant, dans la campagne du Montmorillonnais, une bergère lointaine hélait son troupeau dans un bocage vide de troupeau comme de bergère.Un moteur improbable ronronnait dans la brande impénétrée. Un autre appel,aigu,criou plainte déchirante,perçait la nuit du côté des emblavures : Kûh....rrrlûh.....Kûh...... Derrière la maison,une pierre du jardin tintait de petites notes brèves et flûtées.Une autre sonnait en réponse sur un ton voisin : tu....tu....tu..... Les grandes personnes questionnées ne savaient pas, ou donnaient des réponses variées et désaccordées. Mystère déconcertant, insatisfaisant
Voici donc un nouvel Epops-liaison. Déjà me direz-vous !.. mais oui, car le précédent n’était pas tout à fait complet par rapport aux prévisions…,
vous l’aviez peut-être remarqué. Après tout, cela ne doit pas être trop désagréable de recevoir des nouvelles ornithologiques avec les premiers jours de l’automne, alors que les Rouge gorges ont repris leur chant et que quelques Pouillots véloces font entendre du haut d’une branche aux premières feuilles jaunies, leurs deux notes répétées habituelles.
L’automne c’est aussi la migration; pensez qu’aux Combes, dans les monts d’Ambazac, le dimanche dès, le lever du soleil, des spécialistes vous attendent pour inventorier les passages d’oiseaux venus du nord. Rendez-leur visite, vous découvrirez un magnifique paysage aux lointains immenses, un vaste ciel dans lequel, pour peu que le temps soit de la partie, les migrateurs, soit individuellement, soit par vagues successives s’offrent à la curiosité de l’amateur d’oiseaux.
Que peut-on espérer ? Beaucoup de choses, souvent des surprises. Voyez l’article dans ce numéro consacré au suivi de la migration des oiseaux en Limousin, qui relate le comptage simultané de l’automne 2001. A ce propos, regardez bien le calendrier joint à la revue, il annonce la même opération pour le mois d’octobre de cette année. Pour cette activité de groupe, il vaut mieux être nombreux car les résultats n’en seront que plus précis et plus fiables.
Vous découvrirez encore dans cette livraison, le compte rendu du dénombrement des oiseaux d’eau de l’hiver 2000-2001, vous apprendrez comment respirent les oiseaux. Comme d’habitude vous trouverez aussi quelques informations diverses, les résumés des derniers conseils d’administrations.
Pour terminer, rappelez-vous qu’Epops c’est aussi votre revue. N’hésitez pas, si vous avez quelque observation à relater, faites un petit article. Souvenez-vous encore qu’Epops est la revue des naturalistes limousins; la nature limousine n’est pas seulement peuplée d’oiseaux mais constituée de bien d’autres êtres vivants, animaux mais aussi végétaux. Alors à vos « plumes » pour nous en parler à l’occasion.
L’été s’avance. La majorité des oiseaux ont accompli leur cycle annuel de reproduction.Les jeunes faucons pèlerins volent, les jeunes fauvettes à tête noire sont émancipées, les rouges queues à front blanc et les hirondelles rustiques s’affairent au nourrissage d’une deuxième nichée. Comme chaque année et selon le sempiternel rythme du temps, un cycle s’achève pour faire place à un autre. Comme chaque année,les ornithologues vont mettre au claire leur notes de nidification pour entamer une nouvelle collecte sur la migration.
Chaque année apporte son lot de surprises à ces mêmes ornithologues, bonnes ou mauvaises. Il est réjouissant que l’oiseau soit au centre des débats de la société humaine dans le symbole d’une nature préservée qu’il représente mais il est navrant de le voir comme objet principal des tractations les plus politiciennes pour l’affirmation du pouvoir.Telle est la conception française de la politique lorsque l’actuel Premier ministre a osé remettre en cause les dates d’ouverture et de fermeture de la chasse aux oiseaux migrateurs pour la saison à venir ; ce, dans l’unique objectif de glaner les voix des partisans d’une chasse excessive.
Certains se sont certainement laissés prendre au subterfuge et comprennent peut-être difficilement le discours des hommes politiques lorsqu’ils se font les chantres du développement durable et partent en guerre pour la sauvegarde de l’environnement et de la biodiversité. La France, sans s’émouvoir de ses propres paradoxes, entend bien frapper fort à la prochaine conférence de Johannesburg et faire en sorte de convaincre ses pairs de plus d’égards envers notre planète. Il y a dix ans, la conférence de Rio révélait au monde l’état de santé précaire de la Terre et avançait des préconisations que l’humanité n’a pas pu ou n’a pas voulu retenir.
Souhaitons tout au moins, que localement nos concitoyens n’hésitent pas à s’engager et à collaborer pour la pérennité d’un patrimoine naturel de qualité comme cela a été le cas lorsque la SEPOL a coordonné l’étude faunique pour le classement en réserve naturelle de l’Etang des Landes. En effet, ornithologues, mammalogues, entomologues, herpétologues, chasseurs et botanistes ont su mettre en commun leurs données pour atteindre un objectif commun.
L’Etang des Landes va enfin voir son prestige reconnu. Son classement en réserve naturelle est en bonne voie puisque l’enquête d’utilité publique qui en préfigure l’officialisation va être lancée.Ainsi, en 2003 la Creuse aura sa première réserve naturelle, le Limousin sa deuxième(après celle de la tourbière des Dauges) peut-être la plus attendue. Les plus anciens d’entre nous, les vieux naturalistes à la patience consommée pourront enfin savourer l’instant après plus de 20 ans d’espoir.
Qui dit réserve naturelle, dit suivi rigoureux et surtout gestion concertée, il va de soi que la SEPOL se positionne auprès des pouvoirs institutionnels comme l’un des partenaires privilégiés pour que l’ornithologie et la nature en général deviennent un élément fort du patrimoine départemental et régional.
Avec les premiers frissons annonciateurs du printemps vous venez de recevoir le deuxième numéro d'Epops-liaison dans sa nouvelle présentation. Notre bulletin se veut être le lien entre tous les naturalistes de la région, alors ne vous étonnez pas si la couverture, cette fois-ci, ne représente pas un oiseau. Le contenu est malgré tout largement à dominante ornithologique !
Vous le savez, l'équipe rédactionnelle du bulletin a été un peu modifiée car Jean-Pierre Gayaud a souhaité passer la main. Merci à lui pour tous les efforts dépensés sans compter pour que notre revue paraisse le plus vite possible et dans les meilleures conditions. Je sais trop bien par expérience personnelle que participer activement à la vie d'une association telle que la nôtre n'est pas toujours chose aisée. Plus elle grossit et plus cela devient délicat. La discipline n'est pas, en général, la qualité première de l'ornithologue de terrain militant dans la vie communautaire (sauf sur le terrain lorsqu'il s'agit d'aller à la découverte d'un oiseau rare !). Pour organiser quelque chose il faut donc toujours beaucoup insister, souvent répéter. La rédaction d'Epops ne déroge pas à la règle et Jean-Pierre a dû maintes fois faire preuve de patience et d'abnégation. Mais il ne s'est jamais résigné.
Après ce petit commentaire, que trouverez-vous dans ce numéro 52. Bien sûr les rubriques habituelles, les dernières nouvelles, des informations, des annonces de sorties, les traditionnelles Brèves au vol… Une partie importante du bulletin est consacrée au compte rendu de notre Assemblée Générale de décembre dernier à Guéret ainsi qu'aux deux dernières réunions ornithologiques plus techniques d'Ayen et de Guéret également. Mais on y parle aussi de l'inventaire des oiseaux d'eau, du Torcol, des Hirondelles, du Triton crêté, de la Couleuvre à collier (vous savez, celle qui se met en vedette sur la couverture). En quelque sorte, la diversité du numéro a peut-être un peu augmenté cette fois-ci. C'est certainement une bonne chose et pour les suivants, faisons tous en sorte que cela continue.
Je peux aussi vous annoncer, sans prendre trop de risques, que le prochain Epops qui sera un Epops scientifique consacré à la centrale ornithologique (94/95) paraîtra dans les semaines qui viennent. Il est pratiquement prêt ; le suivant est déjà en chantier.
En attendant la suite, bonne lecture à tous et n'oubliez pas de transmettre toutes vos observations. Avec le printemps leur volume devrait grossir
Bonjour à tous les fidèles lecteurs de cette revue, je ne vais pas de nouveau faire mon " mea culpa " au sujet de la fréquence ou de la qualité des précédentes éditions.
Vous avez tous compris, j'en suis sûr que " toute " l'énergie de " l'équipe SEPOL " a été absorbée par l'organisation du 26ème Colloque Francophone d'Ornithologie et qu'il lui a bien fallu tout l'été pour récupérer.Vous avez j'en suis également sûr certainement constaté que nous avons bien récupéré en découvrant cet EPOPS de " rentrée " ( le dernier de l'année mais le premier d 'un nouveau cru !).
Cette nouvelle qualité, nous la devons d'une part à notre graphiste Rolan, mais aussi à l'imprimeur que nous avons sollicité, qui nous concède un tarif attractif compte tenu d 'un autre " chantier " que nous allons lui confier, à savoir, l'impression du fameux " Guide des oiseaux communs du limousin " que nombre d'entre vous attends avec impatience.
L'énergie renouvelée de notre association, nous la devons en premier lieu à vous tous, adhérents, qui par votre soutient nous poussez en avant et par vos cotisations représentez un apport économique non négligeable. Je me permet à ce propos de rappeler aux nombreux étourneaux heu ! pardon ! étourdis qui comme souvent oublié leur réadhésion, qu' il n' est jamais trop tard pour bien faire s’il “croient" encore un peu en nous.
Comme je vous en parle plus haut, nous vous promettons ( enfin presque! soyons prudents...) le " mini guide des oiseaux communs du Limousin " pour la hotte du Père Noël ainsi que, au diable l'avarice, dans votre boite aux lettres, bientôt, un EPOPS scientifique, début lui aussi d'une " grande série " de mise à jour de notre centrale ornithologique, en l' occurrence le bilan 94/95.... Nous avons pris effectivement la décision d'essayer, courant 2001, de rattraper le retard en créant des bilans de deux années: 95à 97 et 97 à 99.Nous comptons aussi à ce propos sur vous tous qui désirez nous aider autrement, pour la rédaction de ces bilans.
Toute l'équipe de rédaction vous souhaite une bonne lecture de cet EPOPS nouveau avec pourquoi pas un verre de Beaujolais lui aussi nouveau (mais sans abus bien sûr !).