m couv epops80L’apport des EPS à la cartographie / Atlas ornithologique de Limousin. Cartographie des hivernants / Atlas 2010 : état d’avancement des prospections rapaces nocturnes / l’Autour des palombes / L’avifaune de l’étang du Coiroux à Aubazine / Centre de sauvegarde de la faune sauvage du Limousin. Bilan 2009 des accueils d’oiseaux

Cette centrale est en fait une base de données gérée par le logiciel FNAT, créé par Pascal Boulesteix, administrateur depuis de nombreuses années et Président en son temps, qui n’a eu de cesse aucours de ces années de faire progresser sonlogiciel, également utilisé par le Muséum nationale d’Histoire naturelle et d’autres associations naturalistes, afin de tirer le meilleur parti des données que vous nous transmettez.Une donnée, pour qu’elle puisse alimenter notre base,doit comporter au minimum une date, un observateur, une espèce et un lieu le plus précis possible. Par exemple le 23/05/2010 Mme Dupont a observé un Serin cini à Bel-Air commune de Bellac en Haute-Vienne. Par contre si vous pouvez apporter des précisions à cette observation, cela ne pourra que faciliter l’exploitation de votre donnée pour l’atlas ; ces précisions peuvent concerner le comportement de l’oiseau (il chante, il transporte de la nourriture…), le sexe de l’oiseau, si c’est un adulte ou un jeune, l’heure de l’observation, les conditions météorologiques…Que vous ayez noté cette donnée sur une fiche papier, dans un fichier informatique (type excel par exemple), sur le site internet de la SEPOL (www.sepol.asso.fr), ou bien à partir du site internet de Pascal Boulesteix (www.wnat.fr), elle sera contrôlée avant d’être intégrée dans la base. Le but de ce contrôle étant bien sûr de repérer les erreurs de saisie et de vérifier si le lieu-dit existe bien dans la base. Cetravail long et fastidieux est réalisé essentiellement et depuis de nombreuses par Robert Gauthier (administrateur, et trésorier de l’association auparavant), qui recontacte l’observateur s’il repère une erreur, qui crée les lieux-dits inexistants et qui vérifie les fichiers informatiques afin que  leur intégration dans la centrale soit possible. Depuis peu, si vous saisissez vos données à partir du site internet de Pascal vous pouvez créer vous même des lieux-dits où vous avez prospecté (grâce au géoportail), un peu comme le propose les sites internet LPO (biolovision) de saisie en ligne des données naturalistes. Je vous invite donc à utiliser ce mode de saisie, ce qui fera moins de travail à Robert. Si les fiches papiers sont saisies directement dans FNAT par les secrétaires de saisie qui disposent chez eux du logiciel FNAT (la liste des secrétaires de saisie figure sur le site internet de la SEPOL, n’hésitez pas à leurs transmettre vos données «papier»), les fichiers informatiques (une fois contrôlés par Robert) doivent être intégrés dans la centrale.Ce travail qui demande également du temps est réalisé encore par Pascal et Robert. Enfin, ce n’est pas parce que les données sont incorporées dans la base qu’il ne faut plus les vérifier. Compte tenu des différents modes d’intégration, l’expérience montre qu’il est difficile de tout contrôler en amont et des données erronées (dues le plus souvent a des erreurs de saisie) passent au travers des mailles du filet ; cela concerne le plus souvent une espèce rare saisie à la place d’une espèce commune, ou une espèce commune observée à une date impossible. Il faut donc modifier la saisie après accord de l’observateur, ou carrément la supprimer si l’observateur n’est plus joignable. Maintenant que cette observation du Serin cini a enfin rejoint toutes les autres données (le seuil du million de données ne devrait pas tarder à être atteint), le logiciel FNAT va les traiter dans tous les sens afin de sortir des cartes de répartition, des histogrammes, des graphiques montrant l’évolution des espèces au cours du temps…. Malgré tous les traitements que peut réaliser ce logiciel, il ne peut bien sûr pas tout prévoir, et pour réaliser certaines extractions particulières (comme par exemple les cartes des hivernants que
vous allez retrouver dans un des articles de ce numéro), Pascal va faire évoluer son logiciel pour répondre à ces demandes spécifiques. Lors d’une réunion consacrée au prochain atlas, nous avons décidé que nous utiliserions la méthode du wiki pour la rédaction des textes généraux et des monographies des espèces. Qu‘est-ce qu’un wiki ? Un wiki est un site web dont les pages sont modifiables par tout ou partie des visiteurs du site. Il permet ainsi l’écriture collaborative de documents. L’exemple le plus connu des internautes est le site encyclopédique Wikipédia. Là encore, comme il s’agit d’informatique et d’internet, c’est Pascal qui travaille à l’élaboration de ce site, avec la participation de Stéphane Morelon pour la réalisation des tests. Le principe du «wiki atlas» sera le suivant : les personnes qui se sont manifestées pour la rédaction des monographies, seront en quelque sorte les rédacteurs en chef, qui contrôleront et valideront les modifications apportées par d’autres personnes souhaitant participer à l’élaboration des textes et à condition que le rédacteur en chef leur en ait donné l’accès. Des informations complémentaires sur l’utilisation de ce wiki vous seront communiquées en temps utiles. Par contre nous n’avons pas encore décidé si les monographies seraient accompagnées de photos ou de dessins. Les avis sont très partagés. Les dessins sont plus originaux, permettent d’obtenir une certaine homogénéité et présentent peut-être mieux que les photos, qui elles ont l’avantage de faire participer les ornithos photographes (de plus en plus nombreux) de notre région et d’être moins coûteuse si elles sont libres de droits, voir cédées à un prix modique. Par contre il faut qu’elles soient de bonne qualité, nous ne sommes pas sur d’avoir toutes les espèces (certaines étant difficiles à photographier), et le coût des clichés manquants peut être important. L’organisation d’un concours photos « spécial atlas », en utilisant le wiki, est en cours de réflexion. Il nous permettrait d’être fixés sur le potentiel photographique régional et d’orienter notre choix. L’année 2010 est la dernière année de la période atlas. Je vous demande de poursuivre vos prospections jusqu’à la finde l’année (pensez aux hivernants), et surtout de nous transmettre vos données ; si vous ne souhaitez pas compléter les fiches d’observation, ou remplir des tableaux sur votre ordinateur, faites nous passer vos carnets de terrain, il y aura toujours quelqu’un à la SEPOL pour les exploiter. Sachez enfin que la Région nous soutient financièrement pour ce projet, que nous avons également de bons espoirs du côté de l’Etat. Grâce à ces aides nous allons pouvoir commencer la coordination de l’ouvrage, affiner les prospections sur des zones et des espèces pour lesquelles nous manquons de données, et rechercher d’autres sources de financement. Le Conseil d’administration mettra tout en oeuvre pour que l’atlas soit édité l’année prochaine mais sa parution en 2012 me semble plus raisonnable. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture.