m couv epops79Une stratégie d’exploitation des mangeoires par le Tarin des aulnes / Le Parc naturel régional Périgord-Limousin : programme d’éradication de la Grenouille taureau et maladies émergentes des amphibiens / Bonne surprise sur le Bandiat

Cela aurait au moins 2 avantages : d’une part réduire le travail des bénévoles qui sont en charge de cette saisie décentralisée (et qui sont pour la plupart administrateurs de la SEPOL) et d’autre part cela augmenterait sensiblement le nombre de données transmises, comme c’est le cas dans les régions qui ont mis en place ce système qui simplifie grandement les transmissions de données. Nous nous demandions aussi s’il était raisonnable de réduire le délai de prospection de deux ans par rapport à la première enquête atlas. Les résultats actuels (très perfectibles encore) nous laissent présager que ce temps sera suffisant. Le lancement de l’enquête nationale est une motivation supplémentaire pour prospecter de la manière la plus homogène possible notre région et donc approfondir nos recherches dans les zones peu fréquentées. Cet atlas des oiseaux de France concernera lui aussi, aussi bien l’hivernage que la reproduction. On peut bien sûr regretter que le comité de pilotage du projet national ne valorise pas plus les possibilités offertes par le programme STOC-EPS. Dommage de ne pas se donner les moyens, comme nos voisins suisses ou anglais, de réaliser de véritables cartes semi-quantitatives. Un jour viendra sans doute… Il n’empêche que cette étude collective permettra une comparaison avec les résultats obtenus il y a 20 ans (prospections de 1985 à 1989). Elle rendra une image fidèle des changements de répartition intervenus au cours des deux dernières décennies (et ils seront nombreux). Cette perspective donne la garantie réjouissante que le débat pressant sur les nouveaux rapports à instaurer entre l’Homme et son milieu pourra être alimenté par le fruit de nos observations. Et c’est très satisfaisant de se dire que l’innocent coup de jumelles que chacun donne contribue avec des dizaines de milliers d’autres à influencer un peu, et puis peut-être un peu plus demain, les politiques publiques. Plus que jamais la SEPOL en appelle pour 2010 à la contribution de tous : passionnés, dilettantes, spécialistes, généralistes, casaniers, baroudeurs, adeptes des nichoirs ou inconditionnels des mangeoires. Les données se confortent en quittant les
carnets, pour alimenter des synthèses régionales et nationales. Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture d’un EPOPS, certes un peu moins volumineux que d’habitude, ce qui ne l’empêche pas d’être très diversifié car outre le compte-rendu de notre dernière assemblée générale qui s’est déroulée à Royère de Vassivière (23), les articles ne parlent pas uniquement d’ornithologie, rappelant ainsi que cette revue est celle de tous les naturalistes.