m couverture epops 907ième rapport du Comité d’Homologation Régional du  Limousin / Suivi Faucon pèlerin en Limousin. Bilan de la saison 2014 / Analyse des données de la station STOC-CAPTURE du marais de Chézeau à Leyrat. Période 2004-2012 / Synthèse sur la flore des lichens et champignons lichénicoles du Limousin / Connaître et reconnaître les Diables du Limousin / L’arrivée du plus gros rongeur d’Europe en Limousin (Castor)

Alors que depuis plus de 20 ans la SEPOL utilisait gracieusement un outil informatique pour la saisie des données naturalistes (FNAT/WNAT), l’arrivée sur notre territoire d’un nouvel outil (Faune Limousin) a fait littéralement éclater notre Conseil d’Administration. Je ne souhaite pas reprendre l’histoire ici, mais la conséquence a été que près de la moitié des administrateurs ont démissionné. Parmi les restants, personne ne voulait reprendre le flambeau assumé jusque là par Stéphane Morelon qui a su gérer cette crise de façon très démocratique et impartiale, malgré des implications personnelles fortes pour lui.
Voyant que la situation restait bloquée, et les conséquences que cela pouvaient entraîner pour la SEPOL, j’ai fini par annoncer que je me présenterais pour prendre la suite de Stéphane, démissionnaire.
Entre temps de nouvelles personnes se sont déclarées pour rentrer au CA ce qui a permis de constituer une nouvelle équipe qui s’est avérée depuis très efficace.
Ainsi sans l’arrivée de Faune Limousin, je ne serais sans doute pas président actuellement, d’autant plus que connaissant déjà ce que cela implique d’assumer ce poste, je savais qu’il y aurait en plus deux bases de données (payantes) à gérer au lieu d’une(gratuite), qu’il y avait un déménagement en préparation (voir l’édito du dernier numéro de notre feuille de liaison pour plus de détails) et que pour couronner le tout la nouvelle organisation administrative des régions allait avoir des conséquences sur l’avenir de notre association.
Justement, parlons-en de notre avenir. Si l’on veut pérenniser les postes de nos salariés (actuellement 4 CDI et 1 CDD), qui oeuvrent quotidiennement à l’étude et à la protection des oiseaux, il faut trouver sans cesse des financements.
Or une source importante de nos financements provenait de la Région Limousin. Maintenant que la nouvelle grande région Aquitaine-Limousin-Poitou Charente existe, comment devons-nous nous y adapter ? Nous sommes en pleine phase de réflexion avec le GMHL (Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin) et la SLO (Société Limousine d’Odonatologie) et plusieurs choix s’offrent à nous :
- Ne rien faire,
- Se regrouper avec d’autres associations naturalistes du Limousin notamment le GMHL et la SLO qui partagent avec l’association Tour d’Images nos nouveaux locaux à Aixe/Vienne.
- Se regrouper avec d’autres associations naturalistes de la nouvelle grande région au sein du réseau LPO (avec ou sans le GMHL, et/ou la SLO etc.). Nous participons depuis le début de l’année à des réunions avec les associations LPO d’Aquitaine, du Limousin et de Poitou Charente dont la LPO France qui a son siège social en Charente Maritime, afin de trouver une organisation au sein de la nouvelle grande région.
- Regrouper nos demandes de financements auprès de la nouvelle grande région avec d’autres associations naturalistes d’Aquitaine et du Poitou Charente via nos fédérations respectives membres du réseau France Nature Environnement. Cette proposition nous a été faite récemment par notre fédération Limousin Nature Environnement (L.N.E.).
Chacune des directions possibles a ses avantages et ses inconvénients sur le plan juridique, fiscal, social,communication… et sans doute des conséquences que nous ne pouvons totalement maîtriser. Je ne vais pas les développer ici, car c’est un exercice très long et difficile à faire par écrit. En outre cette complexité est renforcée parle fait que chaque ancienne région a des organisations très différentes au niveau de ses associations naturalistes. Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de nos réflexions. Si vous souhaitez nous faire partager votre avis sur ce sujet, n’hésitez surtout pas à nous le communiquer. De toute façon au final c’est tous ensemble que nous déciderons de notre avenir lors de la prochaine Assemblée Générale qui se déroulera en Haute-Vienne.
En attendant ces grandes décisions, je vous laisse à la lecture de ce nouvel EPOPS. Sa parution a été un peu tardive et pour nous faire pardonner ce retard nous proposerons un tarif réduit avec le prochain appel à cotisation pour celles et ceux qui le souhaiteront.

Philippe HUBERT